Vue d'une salle de classe dans la Vakaga
A l’occasion de la cérémonie officielle du lancement de ce programme d’appui aux écoles publiques en tables-bancs le 13 janvier dernier, Tina-Marguerite Touadéra s’est appesantie sur le slogan « un écolier un table-banc ».
« Le constat dans les écoles est alarmant, a-t-elle dit, en ce sens que les salles de classe sont pleines d’élèves mais avec très peu de tables-bancs ou presque rien, forçant des écoliers à suivre la leçon du maître assis à même le sol ».
Selon le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, technique et de l’alphabétisation, Aboubakar Nouré Moukadas, « à la rentrée scolaire 2017-2018, plus de 900.000 écoliers ont été enregistrés alors que la capacité d'accueil du système éducatif n'est que de 600.000 places assises ».
Dans certaines inspections, a décrit M. Moukadas, « la situation est plus critique, même paradoxalement dans les régions où sont produits le bois à l'exportation ». Il a suggéré « la nécessité d'un financement d'environ 2,2 milliards de francs CFA pour couvrir les besoins nationaux actuels en table-bancs ».
Durant la crise qui a secoué la RCA, des rebelles et des mercenaires ayant opéré se sont servis des tables-bancs et des battants de portes et fenêtres des administrations, les écoles y compris, comme bois de chauffe pour faire leur cuisine.
Devant le dénuement actuel de certaines écoles en tables-bancs, des parlementaires ont décidé de prendre en charge la dotation des établissements scolaires de leurs circonscriptions en tables-bancs et parfois en matériels didactiques.
« Le constat dans les écoles est alarmant, a-t-elle dit, en ce sens que les salles de classe sont pleines d’élèves mais avec très peu de tables-bancs ou presque rien, forçant des écoliers à suivre la leçon du maître assis à même le sol ».
Selon le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, technique et de l’alphabétisation, Aboubakar Nouré Moukadas, « à la rentrée scolaire 2017-2018, plus de 900.000 écoliers ont été enregistrés alors que la capacité d'accueil du système éducatif n'est que de 600.000 places assises ».
Dans certaines inspections, a décrit M. Moukadas, « la situation est plus critique, même paradoxalement dans les régions où sont produits le bois à l'exportation ». Il a suggéré « la nécessité d'un financement d'environ 2,2 milliards de francs CFA pour couvrir les besoins nationaux actuels en table-bancs ».
Durant la crise qui a secoué la RCA, des rebelles et des mercenaires ayant opéré se sont servis des tables-bancs et des battants de portes et fenêtres des administrations, les écoles y compris, comme bois de chauffe pour faire leur cuisine.
Devant le dénuement actuel de certaines écoles en tables-bancs, des parlementaires ont décidé de prendre en charge la dotation des établissements scolaires de leurs circonscriptions en tables-bancs et parfois en matériels didactiques.