L’objectif de ce dîner de presse est d’inciter les professionnels des médias à accompagner le projet afin de provoquer son appropriation par les demandeurs de logements à faibles coûts.
D’après M. Jean-Félix Ouanfio, ce projet comporte six prototypes de logements, allant d’un logement d’une chambre à un logement de quatre chambres, appelée également « la maison ‘yéké yéké’ selon moyen », ‘yéké yéké’ signifiant petit à petit ou encore ‘logements en pièces détachées sans casser un mûr’. Le coût de ces logements est proportionnel à leur taille et varie de 1 à 8 millions de francs CFA.
40 logements seront construits sur le site de démonstration du projet qui se situe dans la commune de Bimbo. Ce site est baptisé Ouanfio Mélissa Anita Mireille, en mémoire à la fille défunte de l’initiateur du projet, M. Jean-Félix Ouanfio.
Les matériaux utilisés privilégiés dans le cadre de ce projet sont les matériaux locaux de construction, à savoir : les briques renforcées avec du béton armé, le sable, le bois et les pierres. D’où la technique du ‘Mbokoto’ ou la terre battue. Elle minimise au maximum l’utilisation du ciment, du béton et des matériaux de construction manufacturés importés.
La construction de 10.000 logements par l’ONG ETODIVI résulte du constat d’échec de l’Etat, autrefois détenteur du monopole en matière de construction de logements, à travers les sociétés telles que SICA I, SICA II, SICA III et SNH (Société Nationale de l’Habitat), la dernière née des sociétés d’Etat qui a disparu en 1982. A compter de cette date, faute de ressources financières et de stratégies de l’Etat, chaque citoyen se « débrouille » pour se doter d’un logement à travers la pratique de l’auto-construction.
De 1960, date de l’indépendance de la République Centrafricaine à 1982, l’Etat n’a construit que 2.000 logements sur l’ensemble du territoire national alors que les besoins en logements pour les ménages à faibles revenus sont beaucoup plus énormes. Les investisseurs étrangers ne se sont pas intéressés à ce secteur en raison de la non-solvabilité du marché du logement.
Pour se faire une idée précise des besoins en matière de logements et constituer une banque de données, l’ONG ETODIVI lancera pour une durée de 45 jours à compter du 6 octobre prochain une campagne de souscriptions.
Enfin, la Centrafricaine des Partenaires en Construction (CPC) est disposée à apporter toutes ses expertises, y compris ses engins de génie civil, à l’ONG ETODIVI dans les domaines de la gestion financière et la maîtrise de
l’espace.
D’après M. Jean-Félix Ouanfio, ce projet comporte six prototypes de logements, allant d’un logement d’une chambre à un logement de quatre chambres, appelée également « la maison ‘yéké yéké’ selon moyen », ‘yéké yéké’ signifiant petit à petit ou encore ‘logements en pièces détachées sans casser un mûr’. Le coût de ces logements est proportionnel à leur taille et varie de 1 à 8 millions de francs CFA.
40 logements seront construits sur le site de démonstration du projet qui se situe dans la commune de Bimbo. Ce site est baptisé Ouanfio Mélissa Anita Mireille, en mémoire à la fille défunte de l’initiateur du projet, M. Jean-Félix Ouanfio.
Les matériaux utilisés privilégiés dans le cadre de ce projet sont les matériaux locaux de construction, à savoir : les briques renforcées avec du béton armé, le sable, le bois et les pierres. D’où la technique du ‘Mbokoto’ ou la terre battue. Elle minimise au maximum l’utilisation du ciment, du béton et des matériaux de construction manufacturés importés.
La construction de 10.000 logements par l’ONG ETODIVI résulte du constat d’échec de l’Etat, autrefois détenteur du monopole en matière de construction de logements, à travers les sociétés telles que SICA I, SICA II, SICA III et SNH (Société Nationale de l’Habitat), la dernière née des sociétés d’Etat qui a disparu en 1982. A compter de cette date, faute de ressources financières et de stratégies de l’Etat, chaque citoyen se « débrouille » pour se doter d’un logement à travers la pratique de l’auto-construction.
De 1960, date de l’indépendance de la République Centrafricaine à 1982, l’Etat n’a construit que 2.000 logements sur l’ensemble du territoire national alors que les besoins en logements pour les ménages à faibles revenus sont beaucoup plus énormes. Les investisseurs étrangers ne se sont pas intéressés à ce secteur en raison de la non-solvabilité du marché du logement.
Pour se faire une idée précise des besoins en matière de logements et constituer une banque de données, l’ONG ETODIVI lancera pour une durée de 45 jours à compter du 6 octobre prochain une campagne de souscriptions.
Enfin, la Centrafricaine des Partenaires en Construction (CPC) est disposée à apporter toutes ses expertises, y compris ses engins de génie civil, à l’ONG ETODIVI dans les domaines de la gestion financière et la maîtrise de
l’espace.