Olivia Tchamba lors du point de presse
Malgré certaines avancées importantes, telles que la mise en place de la Cour Pénale Spéciale hybride, la plupart des personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes relevant du droit international durant le conflit en Centrafrique ne font toujours pas l’objet d’enquête ou d’arrestation effective, a déploré Olivia Tchamba.
« Certaines d’entre elles vivent encore dans leur communauté à côté de leurs victimes, tandis que d’autres continuent à avoir de l’influence dans le milieu où elles se trouvent. Un nombre important d’entre elles participent au conflit, alimentant ainsi l’instabilité et continuant à perpétrer des violations de droits humains», a-t-elle précisé.
Elle a donc préconisé des actions de sensibilisation dans les communautés de base et de plaidoyer auprès du gouvernement et de la communauté internationale en vue de leur engagement à faire en sorte que la justice soit rendue et que les responsabilités soient établies de manière à ce que les violations des droits humains et les crimes relevant du droit international perpétrés dans le pays ces dernières années soient punis.
Le point de presse d’Amnesty international intervient à la clôture d'un atelier qui a regroupé environ 40 participants venus de Bambari Berbérati, Carnot et Bangui.
Pour Mme Aïcha Baba, une des participantes à l'atelier, les juges doivent prendre des mesures pour protéger les témoins et les victimes afin d’éviter les dérapages dans les procédures judiciaires et éviter aussi que les victimes et les bourreaux cohabitent.
Quant au Président de l’Association des chrétiens contre la Torture (ACAT), Me Hyacinthe Gbiégba, « il est important qu’on puisse sensibiliser les victimes sur les moyens de présenter les preuves pour persuader les juges ».
Le Président de l’Observatoire Centrafricain des droits de l’Homme (OCDH), Me Mathias Morouba a déploré le fait que des présumés auteurs de crimes perpétrés sur l’ensemble du territoire ne soient pas accessibles aux acteurs judiciaires, pour la simple raison que certains détiennent encore des armes et par conséquent il est difficile de les atteindre.
Il a également évoqué le cas de certains casques bleus de la MINUSCA qui ont commis des actes répréhensibles, mais ne sont malheureusement pas inquiétés.
Il est à noter que ce rapport présenté mardi a été lancé le 11 janvier 2016 sur la question de la lutte contre l’impunité en Centrafrique et l’obligation de rendre compte. Ce document présente les limites et barrières à la justice nationale.
« Certaines d’entre elles vivent encore dans leur communauté à côté de leurs victimes, tandis que d’autres continuent à avoir de l’influence dans le milieu où elles se trouvent. Un nombre important d’entre elles participent au conflit, alimentant ainsi l’instabilité et continuant à perpétrer des violations de droits humains», a-t-elle précisé.
Elle a donc préconisé des actions de sensibilisation dans les communautés de base et de plaidoyer auprès du gouvernement et de la communauté internationale en vue de leur engagement à faire en sorte que la justice soit rendue et que les responsabilités soient établies de manière à ce que les violations des droits humains et les crimes relevant du droit international perpétrés dans le pays ces dernières années soient punis.
Le point de presse d’Amnesty international intervient à la clôture d'un atelier qui a regroupé environ 40 participants venus de Bambari Berbérati, Carnot et Bangui.
Pour Mme Aïcha Baba, une des participantes à l'atelier, les juges doivent prendre des mesures pour protéger les témoins et les victimes afin d’éviter les dérapages dans les procédures judiciaires et éviter aussi que les victimes et les bourreaux cohabitent.
Quant au Président de l’Association des chrétiens contre la Torture (ACAT), Me Hyacinthe Gbiégba, « il est important qu’on puisse sensibiliser les victimes sur les moyens de présenter les preuves pour persuader les juges ».
Le Président de l’Observatoire Centrafricain des droits de l’Homme (OCDH), Me Mathias Morouba a déploré le fait que des présumés auteurs de crimes perpétrés sur l’ensemble du territoire ne soient pas accessibles aux acteurs judiciaires, pour la simple raison que certains détiennent encore des armes et par conséquent il est difficile de les atteindre.
Il a également évoqué le cas de certains casques bleus de la MINUSCA qui ont commis des actes répréhensibles, mais ne sont malheureusement pas inquiétés.
Il est à noter que ce rapport présenté mardi a été lancé le 11 janvier 2016 sur la question de la lutte contre l’impunité en Centrafrique et l’obligation de rendre compte. Ce document présente les limites et barrières à la justice nationale.