Comme Mandela, M. Tutu est lauréat du prix Nobel de la paix. Dans un communiqué, l'archevêque a appelé les Sud-Africains à retrouver l'esprit du jour de la libération de M. Mandela, le 11 février 1990, après 27 ans d'incarcération. À l'heure où les hommes politiques discutent de la portée politique de la libération de Nelson Mandela, tous les Sud-Africains devraient mettre à profit l'impulsion que fournit le 20ème anniversaire de cet événement pour se souvenir d'où ils viennent », a-t-il dit. « Car cette victoire n'était pas seulement celle de son organisation politique, l'ANC, mais celle de tous les habitants de notre chère patrie ».
La ségrégation raciale de l'apartheid avait engendré un pays de victimes et de survivants, a-t-il déclaré à l'agence South African Press Association. L'injustice et la brutalité de ce système affectait tout le monde, et le fossé entre les riches et les pauvres en Afrique du Sud, l'un des plus importants du monde à l'époque, en était un héritage douloureux et persistant, a déclaré M. Tutu. Ce fossé n'était pas qu'une question de revenus, mais il était entretenu systématiquement par l'institution délibérée de conditions sociales inférieures et dégradantes pour la population noire.
« Le jour où Nelson Mandela est sorti libre de la prison Victor Vester a apporté une grande joie pour notre esprit à tous. Ce jour promettait la fin de l'injustice. Quatre années plus tard, nous avons pu voter pour la première fois (..) Aujourd'hui, 20 ans et quatre élections nationales plus tard, notre démocratie est encore un jeune enfant apprenant à marcher. Beaucoup a été fait, et il reste encore tant à faire.« Lorsqu'on regarde autour de nous et que l'on voit le nombre de nos compatriotes qui vivent toujours dans la misère, qui étudient dans des écoles sous-équipées ou s' entassent dans des minibus-taxis à la sécurité incertaine, on se demande quand nos compatriotes pourront tous jouir des fruits de la démocratie (..) Si nous voulons faire la différence, nous devons retrouver l'esprit de ce jour, le jour de la libération de Nelson Mandela », a déclaré Desmond Tutu.
La ségrégation raciale de l'apartheid avait engendré un pays de victimes et de survivants, a-t-il déclaré à l'agence South African Press Association. L'injustice et la brutalité de ce système affectait tout le monde, et le fossé entre les riches et les pauvres en Afrique du Sud, l'un des plus importants du monde à l'époque, en était un héritage douloureux et persistant, a déclaré M. Tutu. Ce fossé n'était pas qu'une question de revenus, mais il était entretenu systématiquement par l'institution délibérée de conditions sociales inférieures et dégradantes pour la population noire.
« Le jour où Nelson Mandela est sorti libre de la prison Victor Vester a apporté une grande joie pour notre esprit à tous. Ce jour promettait la fin de l'injustice. Quatre années plus tard, nous avons pu voter pour la première fois (..) Aujourd'hui, 20 ans et quatre élections nationales plus tard, notre démocratie est encore un jeune enfant apprenant à marcher. Beaucoup a été fait, et il reste encore tant à faire.« Lorsqu'on regarde autour de nous et que l'on voit le nombre de nos compatriotes qui vivent toujours dans la misère, qui étudient dans des écoles sous-équipées ou s' entassent dans des minibus-taxis à la sécurité incertaine, on se demande quand nos compatriotes pourront tous jouir des fruits de la démocratie (..) Si nous voulons faire la différence, nous devons retrouver l'esprit de ce jour, le jour de la libération de Nelson Mandela », a déclaré Desmond Tutu.