Photo Xinhua/ACAP
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a soutenu que l'offensive a atteint ses objectifs. Les analystes estiment que si l'objectif était de donner une leçon au Hamas, alors il a été atteint. Mais, si l'offensive visait à l'éradiquer le Hamas, alors Israël n'y est pas parvenu.
"S'il s'agit de donner une leçon au Hamas, Israël pourrait avoir atteint ses objectifs", a estimé Thomas Friedman, chroniqueur dans le New York Times.
Les institutions du Hamas ont été sérieusement endommagées au cours de l'offensive et plusieurs hauts responsables du mouvement, dont le ministre de l'Intérieur Said Siam et Nizar Rayan, un des principaux chefs militaires, ont été tués. Des centaines de combattants du Hamas ont aussi péri dans des raids.
Toutefois, les officiels israéliens ont déclaré au cours des briefings au conseil de cabinet dimanche que les militants du Hamas pourraient bien continuer à tirer des roquettes juste pour montrer que le mouvement reste puissant.
Des estimations générales chiffrent le nombre de militants du Hamas en milliers.
"Israël savait qu'il ne pouvait pas détruire toutes les roquettes ni tuer tous les militants du Hamas", a déclaré Ethan Bronner, chef du bureau du New York Times à Jerusalem.
"Ce qui est clair c'est que, en dépit des vagues espoirs israéliens de voir disparaître totalement le Hamas, cela ne s'est pas produit", a écrit Bronner dans un article.
"L'essentiel des effectifs du Hamas demeure, principalement parce qu'il n'a pas manqué de combattre à distance -- ou pas du tout -- chaque fois que c'était possible malgré l'acharnement de l'avancée et des bombardements israéliens."
D'autre part, le Hamas, qui bénéficie d'un soutien auprès des masses populaires à Gaza, reste dans une attitude de défi.
Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, a revendiqué "une grande victoire" après l'annonce du cessez- le-feu par Israël.
"Dieu nous a accordé une victoire, non pas pour une seule faction, ni pour un parti ou une région, mais pour la population entière. Nous avons mis un terme à l'agression et l'ennemi n'est parvenu à aucun de ses objectifs", a-t-il déclaré dans un discours diffusé par télévision.
Les analystes estiment que la réalisation du second objectif d'Israël -- mettre un terme au traffic d'armes vers Gaza -- demandera une diplomatie forte et une coopération internationale renforcée.
D'après les nouvelles des médias, la décision israélienne d'annoncer un cessez-le-feu unilatéral dans sa guerre contre le Hamas survient après des promesses de Washington et du Caire de l'aider à empêcher l'entrée illicite des armes vers Gaza -- un engagement également pris par l'Europe.
Toutefois, l'Egypte a refuté le consensus. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abul Gheit a indiqué au Caire que l'Egypte ne se sentait pas "liée" par l'accord israélo-américain de stopper l'entrée illégalle des armes vers Gaza.
Mohammad Subeih, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe pour les Affaires palestiniennes, a estimé dimanche que les Israéliens étaient à la recherche d'une sortie de crise à l'approche des élections générales.
D'après Subeih, Israël n'a pas obtenu une victoire militaire, soulignant que l'offensive n'a pas affaibli la résistance palestinienne à Gaza.
Certains ont suggéré qu'un troisième objectif de l'offensive était un effort de la part de la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, d'accroître le soutien pour son parti, le Kadima, avant les élections du 10 février.
Les tous récents sondages ont toutefois indiqué que le paysage politique israélien n'a pas connu de changements majeurs après l'offensive de Gaza.
Les enquêtes ont montré dimanche que le Likud de l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu devrait toujours remporter une majorité de 31 sièges au parlement, alors que le parti centriste de Livni au pouvoir, Kadima, obtiendrait entre 23 et 26 sièges. Le parti travailliste du ministre de la Défense Ehud Barak devrait obtenir 15 sièges sur les 120.
L'offensive israélienne, commencée le 27 décembre, a fait plus de 1.240 morts et plus de 5.300 blessés du côté palestinien. Treize Israéliens -- dont quatre par des roquettes depuis Gaza et neuf dans les batailles terrestres -- ont péri dans les violences.
Les pays à travers le monde ont appelé à un arrêt immédiat de l'attaque miltaire et invité fortement toutes les parties impliquées à retourner sur la table de négociations pour rechercher une solution durable et juste au conflit israélo- palestinien.
"S'il s'agit de donner une leçon au Hamas, Israël pourrait avoir atteint ses objectifs", a estimé Thomas Friedman, chroniqueur dans le New York Times.
Les institutions du Hamas ont été sérieusement endommagées au cours de l'offensive et plusieurs hauts responsables du mouvement, dont le ministre de l'Intérieur Said Siam et Nizar Rayan, un des principaux chefs militaires, ont été tués. Des centaines de combattants du Hamas ont aussi péri dans des raids.
Toutefois, les officiels israéliens ont déclaré au cours des briefings au conseil de cabinet dimanche que les militants du Hamas pourraient bien continuer à tirer des roquettes juste pour montrer que le mouvement reste puissant.
Des estimations générales chiffrent le nombre de militants du Hamas en milliers.
"Israël savait qu'il ne pouvait pas détruire toutes les roquettes ni tuer tous les militants du Hamas", a déclaré Ethan Bronner, chef du bureau du New York Times à Jerusalem.
"Ce qui est clair c'est que, en dépit des vagues espoirs israéliens de voir disparaître totalement le Hamas, cela ne s'est pas produit", a écrit Bronner dans un article.
"L'essentiel des effectifs du Hamas demeure, principalement parce qu'il n'a pas manqué de combattre à distance -- ou pas du tout -- chaque fois que c'était possible malgré l'acharnement de l'avancée et des bombardements israéliens."
D'autre part, le Hamas, qui bénéficie d'un soutien auprès des masses populaires à Gaza, reste dans une attitude de défi.
Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, a revendiqué "une grande victoire" après l'annonce du cessez- le-feu par Israël.
"Dieu nous a accordé une victoire, non pas pour une seule faction, ni pour un parti ou une région, mais pour la population entière. Nous avons mis un terme à l'agression et l'ennemi n'est parvenu à aucun de ses objectifs", a-t-il déclaré dans un discours diffusé par télévision.
Les analystes estiment que la réalisation du second objectif d'Israël -- mettre un terme au traffic d'armes vers Gaza -- demandera une diplomatie forte et une coopération internationale renforcée.
D'après les nouvelles des médias, la décision israélienne d'annoncer un cessez-le-feu unilatéral dans sa guerre contre le Hamas survient après des promesses de Washington et du Caire de l'aider à empêcher l'entrée illicite des armes vers Gaza -- un engagement également pris par l'Europe.
Toutefois, l'Egypte a refuté le consensus. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abul Gheit a indiqué au Caire que l'Egypte ne se sentait pas "liée" par l'accord israélo-américain de stopper l'entrée illégalle des armes vers Gaza.
Mohammad Subeih, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe pour les Affaires palestiniennes, a estimé dimanche que les Israéliens étaient à la recherche d'une sortie de crise à l'approche des élections générales.
D'après Subeih, Israël n'a pas obtenu une victoire militaire, soulignant que l'offensive n'a pas affaibli la résistance palestinienne à Gaza.
Certains ont suggéré qu'un troisième objectif de l'offensive était un effort de la part de la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, d'accroître le soutien pour son parti, le Kadima, avant les élections du 10 février.
Les tous récents sondages ont toutefois indiqué que le paysage politique israélien n'a pas connu de changements majeurs après l'offensive de Gaza.
Les enquêtes ont montré dimanche que le Likud de l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu devrait toujours remporter une majorité de 31 sièges au parlement, alors que le parti centriste de Livni au pouvoir, Kadima, obtiendrait entre 23 et 26 sièges. Le parti travailliste du ministre de la Défense Ehud Barak devrait obtenir 15 sièges sur les 120.
L'offensive israélienne, commencée le 27 décembre, a fait plus de 1.240 morts et plus de 5.300 blessés du côté palestinien. Treize Israéliens -- dont quatre par des roquettes depuis Gaza et neuf dans les batailles terrestres -- ont péri dans les violences.
Les pays à travers le monde ont appelé à un arrêt immédiat de l'attaque miltaire et invité fortement toutes les parties impliquées à retourner sur la table de négociations pour rechercher une solution durable et juste au conflit israélo- palestinien.