Les membres du CNLC lors de la cérémonie d'installation (photo Kobadobo/Acap)
« Dans le contexte actuel du renforcement de notre jeune démocratie, la lutte contre la corruption comporte un enjeu considérable », a déclaré le chef du gouvernement qui a fait observer que la corruption touche indistinctement tous les secteurs de la vie sociale du pays, citant entre autres la police, la gendarmerie, le trésor, l’éducation, la santé, la justice.
« En République Centrafricaine, la corruption a produit et continue de produire des dégâts énormes sur tous les plans. Elle a provoqué et provoque un appauvrissement croissant des populations, une crise de légitimité de l’Etat et des pouvoirs publics en général, une perversion des valeurs morales et une entrave au processus de développement », a encore déclaré le premier ministre.
Selon lui, la corruption, caractérisée par le manque d’intégrité des agents et mandataires publics, provoque sur le plan politique « une rupture entre le peuple et ses dirigeants, entraînant une crise de légitimité de l’Etat, de ses institutions et de ses acteurs et peut ouvrir la voie à l’instabilité et à des conséquences politiques majeurs ».
Pour le Chargé de bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), M. Oumar Sako qui a pris la parole au nom des partenaires internationaux, le comité national de lutte contre la corruption devrait « contribuer à la création des conditions propices à une mobilisation des ressources interne et externe en vue de contribuer à l’amélioration et à la fourniture des services publics de qualité à la population ».
« Cette activité s’inscrit dans le cadre du deuxième pilier du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) qui est la promotion de la bonne gouvernance et l’état de droit », a-t-il déclaré.
M. Oumar Sako a ajouté que « le comité devra faire des propositions concrètes au gouvernement en matière de lutte contre la corruption, de transparence et de bonne gouvernance » avant de préciser que « l’appui des partenaires internationaux sera vain si les efforts des acteurs impliqués dans le processus ne sont pas à la hauteur des attentes ».
Composé de 14 membres issus de l’administration, de la société civile et du secteur privé, le comité national de lutte contre la corruption a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre la corruption et d’assurer sa diffusion auprès des acteurs publics et privés, coordonner et aider à la formulation des différentes actions pour la transparence et la bonne gouvernance.
Il faut mentionner qu’après l’installation du Cnlc, un séminaire de réflexion sur la lutte contre la corruption a été organisé par le Pnud à l’intention des membres du comité. Pendant deux jours, ils seront entretenus sur des thèmes relatifs à la mission dudit comité.
« En République Centrafricaine, la corruption a produit et continue de produire des dégâts énormes sur tous les plans. Elle a provoqué et provoque un appauvrissement croissant des populations, une crise de légitimité de l’Etat et des pouvoirs publics en général, une perversion des valeurs morales et une entrave au processus de développement », a encore déclaré le premier ministre.
Selon lui, la corruption, caractérisée par le manque d’intégrité des agents et mandataires publics, provoque sur le plan politique « une rupture entre le peuple et ses dirigeants, entraînant une crise de légitimité de l’Etat, de ses institutions et de ses acteurs et peut ouvrir la voie à l’instabilité et à des conséquences politiques majeurs ».
Pour le Chargé de bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), M. Oumar Sako qui a pris la parole au nom des partenaires internationaux, le comité national de lutte contre la corruption devrait « contribuer à la création des conditions propices à une mobilisation des ressources interne et externe en vue de contribuer à l’amélioration et à la fourniture des services publics de qualité à la population ».
« Cette activité s’inscrit dans le cadre du deuxième pilier du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) qui est la promotion de la bonne gouvernance et l’état de droit », a-t-il déclaré.
M. Oumar Sako a ajouté que « le comité devra faire des propositions concrètes au gouvernement en matière de lutte contre la corruption, de transparence et de bonne gouvernance » avant de préciser que « l’appui des partenaires internationaux sera vain si les efforts des acteurs impliqués dans le processus ne sont pas à la hauteur des attentes ».
Composé de 14 membres issus de l’administration, de la société civile et du secteur privé, le comité national de lutte contre la corruption a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre la corruption et d’assurer sa diffusion auprès des acteurs publics et privés, coordonner et aider à la formulation des différentes actions pour la transparence et la bonne gouvernance.
Il faut mentionner qu’après l’installation du Cnlc, un séminaire de réflexion sur la lutte contre la corruption a été organisé par le Pnud à l’intention des membres du comité. Pendant deux jours, ils seront entretenus sur des thèmes relatifs à la mission dudit comité.