Gisèle Nam appelle les enseignants à la conscience professionnelle.

Bangui, 1er juin (ACAP)- La ministre de l’enseignement primaire et secondaire et de l’alphabétisation, Mme Gisèle Nam, a appelé lundi 1er juin les enseignants et les chefs d’établissements secondaires publics à une prise de conscience, et à la conscience professionnelle, en vue de redresser le système éducatif centrafricain affectée par le phénomène de la corruption.



Bangui, 1er juin (ACAP)- La ministre de l’enseignement primaire et secondaire et de l’alphabétisation, Mme Gisèle Nam, a appelé lundi 1er juin les enseignants et les chefs d’établissements secondaires publics à une prise de conscience, et à la conscience professionnelle, en vue de redresser le système éducatif centrafricain affectée par le phénomène de la corruption.

‘’ Ces genres de pratique ne seront plus impunies (…) nous ne pouvons pas continuer à évoluer dans cette impunité’’, a martelé la ministre avant d’instruire ses interlocuteurs à prendre leurs responsabilités en mettant en place des stratégies appropriées pour éradiquer la corruption dans leurs établissement respectif.

Mme Gisèle Nam s’est réjouie de la franchise de certains responsables scolaires à reconnaitre l’existence effective de la corruption dans le système éducatif centrafricain. Pour elle, seule la rigueur peut permettre de mettre fin à ce phénomène.

‘’Nous sommes tous responsables de cette situation’’, a-t-elle relevé, citant les enseignants, les chefs d’établissements, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes qui souvent prennent l’initiative de la corruption en faisant des propositions à leurs professeurs.

Selon Mme Nam, la politique de Kwa Na Kwa (le travail rien que le travail) prônée par le Chef de l’Etat François Bozizé impose a tous les Centrafricains de tous les secteurs, la culture de l’excellence et non la formation au rabais ou encore la médiocrité.

Il convient de signaler que cette rencontre avec les chefs d’établissements publics de Bangui, la toute première de la ministre depuis son entrée au gouvernement, fait suite à une série de reportages diffusés par les medias de la place sur le phénomène de trafic de notes et de corruption dans les différents établissements publics de Bangui.

Dans son intervention la ministre a demande aux journalistes de se rapprocher des autorités académiques pour recueillir des informations précises sur ces genres de cas.


Vendredi 3 Juin 2011
J.Soupou/ACAP
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