Devant les membres du gouvernement, les corps constitués de l’Etat et le corps diplomatique et plusieurs centaines d’anonymes, M. Girma s’est félicité du réengagement en République Centrafricaine de la communauté financière internationale qui s’en était retirée, soulignant que « la France s’est fortement mobilisée » à cet effet.
Il a ainsi rappelé que « depuis 2003 l’aide publique au développement de la France à la RCA s’est élevée à plus de 75 millions d’euros », auxquels s’ajoutent l’appui « décisif » à la force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) et la coopération militaire, ce qui porte à 95 millions d’euros l’appui financier apporté à la coopération avec Bangui.
Mais, a-t-il toutefois prévenu, « Nous sommes sur la bonne voie mais prenons garde de ne pas en sortir car la non réalisation de cet objectif que nous nous sommes fixés en commun ouvrirait une période d’incertitude et de doute préjudiciable à la relance de la croissance et à la réduction de la pauvreté».
M. Girma a également estimé qu’en plus des progrès enregistrés en matière économique et financière, « il reste de la responsabilité du gouvernement centrafricain, et de lui seul, de prendre les initiatives, notamment politiques, propres à assurer [la] nécessaire consolidation » du processus démocratique.
Les accords de paix signés en février et avril derniers avec deux mouvements rebelles « confirment dans sa justesse » l’option de paix et de réconciliation du chef de l’Etat, a répondu le ministre des Affaires étrangères, M. Côme Zoumara qui s’exprimait au nom du gouvernement, rappelant la nomination annoncée la veille, des ex-chefs rebelles Abdoulaye Miskine et Zakaria Damane à des postes de conseillers à la présidence de la République.
Il a ainsi rappelé que « depuis 2003 l’aide publique au développement de la France à la RCA s’est élevée à plus de 75 millions d’euros », auxquels s’ajoutent l’appui « décisif » à la force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) et la coopération militaire, ce qui porte à 95 millions d’euros l’appui financier apporté à la coopération avec Bangui.
Mais, a-t-il toutefois prévenu, « Nous sommes sur la bonne voie mais prenons garde de ne pas en sortir car la non réalisation de cet objectif que nous nous sommes fixés en commun ouvrirait une période d’incertitude et de doute préjudiciable à la relance de la croissance et à la réduction de la pauvreté».
M. Girma a également estimé qu’en plus des progrès enregistrés en matière économique et financière, « il reste de la responsabilité du gouvernement centrafricain, et de lui seul, de prendre les initiatives, notamment politiques, propres à assurer [la] nécessaire consolidation » du processus démocratique.
Les accords de paix signés en février et avril derniers avec deux mouvements rebelles « confirment dans sa justesse » l’option de paix et de réconciliation du chef de l’Etat, a répondu le ministre des Affaires étrangères, M. Côme Zoumara qui s’exprimait au nom du gouvernement, rappelant la nomination annoncée la veille, des ex-chefs rebelles Abdoulaye Miskine et Zakaria Damane à des postes de conseillers à la présidence de la République.