Formation des communicateurs et les membres de la société civile à Bossangoa

Bossangoa, 25 avril (ACAP) - Le Préfet de Bossangoa, le Colonel Gabriel Baïpo, a ouvert la session de formation en traitement d’ informations relatives aux droits de l’Homme, l’Etat de droit et la citoyenneté à l’intention des journalistes des radios communautaires et les membres de la société civile.



Cette formation organisée par le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) a regroupé les participants venus de Bouca, Batangafo, Markounda, Bozoum et Kaga Bandoro du 16 au 24 avril 2011, à Bossangoa, préfecture de l’Ouham, située à 325 km à la sortie de Bangui.
Selon les organisateurs, cette formation vise non seulement à renforcer les capacités des journalistes des radios locales et communautaires, mais à sensibiliser les organisations de la société civile sur le traitement des informations sur les droits de l’Homme, l’Etat de droit et la Citoyenneté.
Le chef de Section Information du BINUCA, Mme Aïssatou Laba Touré a indiqué que cette formation consiste à faire connaitre aux journalistes des radios locales et les membres de la société civile, les principes généraux des droits de l’Homme, la liberté de la presse et les droits fondamentaux pour mieux connaitre et s’en prévaloir, au besoin.
« Elle permet également de contribuer à la promotion d’un Etat de droit ; à lutter contre l’impunité et aider à une meilleure couverture médiatique de la période postélectorale », a-t-elle ajouté.
Pour elle, le concept de droit de l’Homme s’applique aux hommes et aux femmes sans distinction, mais aussi, fait référence aux valeurs intrinsèques de paix, d’égalité, de justice et d’équité.
« Ces droits sont inaliénables, inviolables, imprescriptibles et sacrés, à savoir : le droit à la vie, à la sureté de la personne et de ne pas être soumise à la torture ou à des traitements inhumains et dégradant », a souligné Mme Aïssatou Laba Touré.
Par ailleurs, elle a rappelé que, l’exercice de la liberté de la presse, peut être soumis à certaines restrictions qui sont fixées par la loi notamment l’Ordonnance numéro 05.002 relative à la liberté de la communication en République Centrafricaine.
« Les devoirs qui incombent aux journalistes sont : le respect du secret professionnel, l’obligation de vérifier toute information avant la publication, l’interdiction de tout plagiat, calomnie, diffamation ou accusation sans fondement et le respect de la vie privée des personnes », a-t-elle poursuivi.
Le Préfet de l’Ouham, le Colonel Gabriel Baïpo a estimé que la formation des journalistes des radios locales et les membres de la société civile sur le droit de l’Homme et la citoyenneté est le vecteur de la paix.
« Je compte sur vous pour une meilleure vulgarisation du message de paix au sein de la population afin que nous puissions vivre dans un environnement de paix, de sécurité et de prospérité où les droits humains sont respectés», a-t-il conclu.

Jeudi 28 Avril 2011
Basile Rébéné/ACAP.
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