Le Procureur général a jugé le bilan de la session criminelle "par rapport à la sensibilité des dossiers" traités, précisant que, sur 27 dossiers inscrits au rôle, 14 ont été jugés parmi lesquels il y a eu 13 condamnations et un acquittement.
"Nous nous estimons heureux d’avoir fait comparaître à la barre des accusés les bourreaux qui se croyaient au-dessus de la loi et de les avoir confrontés avec leurs victimes", a-t-il souligné, ajoutant que la Cour criminelle laisse la latitude à la population centrafricaine d’apprécier les jugements rendus en son nom.
Le déroulement de la session criminelle s’inscrit dans la politique du président de la République consignée dans la lettre de mission au ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Ouverte le 8 janvier 2018, la session criminelle qui s'est achevée mercredi a vu comparaître devant les assises d'anciens éléments de groupes armés tels que Rodrigue Ngaïbona alias "Général Andjilo", de la milice anti-balaka, et les 12 compagnons d'Abdoulaye Hissène, de l'ex-coalition Séléka.
Elle est perçu par les observateurs comme une répétition générale pour la Cour pénale spéciale (CPS), juridiction hybride créée en juin 2015 pour juger les violations graves des droits humains et les violations graves du droit international humanitaire commis en République Centrafricaine depuis le 1er janvier 2003.
"Nous nous estimons heureux d’avoir fait comparaître à la barre des accusés les bourreaux qui se croyaient au-dessus de la loi et de les avoir confrontés avec leurs victimes", a-t-il souligné, ajoutant que la Cour criminelle laisse la latitude à la population centrafricaine d’apprécier les jugements rendus en son nom.
Le déroulement de la session criminelle s’inscrit dans la politique du président de la République consignée dans la lettre de mission au ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Ouverte le 8 janvier 2018, la session criminelle qui s'est achevée mercredi a vu comparaître devant les assises d'anciens éléments de groupes armés tels que Rodrigue Ngaïbona alias "Général Andjilo", de la milice anti-balaka, et les 12 compagnons d'Abdoulaye Hissène, de l'ex-coalition Séléka.
Elle est perçu par les observateurs comme une répétition générale pour la Cour pénale spéciale (CPS), juridiction hybride créée en juin 2015 pour juger les violations graves des droits humains et les violations graves du droit international humanitaire commis en République Centrafricaine depuis le 1er janvier 2003.