
Organisées par le ministère de la Santé Publique en partenariat avec le Fond des Nations Unies pour la Population(UNFPA), ces campagnes conduites par le Professeur Kalinou Outtara venu du Mali ont permis non seulement à 95 femmes et filles centrafricaines victimes de la fistule obstétricale d’être opérées gratuitement mais également bénéficier de la formation du personnel médical et paramédical capable de prendre en charge les femmes atteintes de la fistule.
Le ministre de la Santé Publique, André Nalké Dorogo a indiqué dans son discours de circonstance que, cette campagne à l’instar des précédentes a pour objectif de poursuivre le renforcement des capacités des personnels impliqués dans la prise en charge sanitaire des femmes atteintes de la fistule et de rendre opérationnel les Centres de provinces en ce qui concerne le traitement des fistules ».
Le ministre Nalké Dorogo a rappelé que l’étude épidémiologique et socio Anthropologique de 2006, a conclu que la fistule obstétricale constitue un problème de Santé Publique.
« C’est pourquoi, a expliqué le ministre André Nalké Dorogo, le gouvernement avec le soutient technique de UNFPA a mis en place une stratégie de réponse qui s’est matérialisée par l’organisation des trois campagnes de lutte contre la fistule ».
« 109 cas de fistules obstétricales reparties de la minière suivante ; 32 à Bambari, 45 à Sibut et 32 à M’baïki ont été recensés », a relevé le ministre Dorogo.
Le Professeur Kanilou Ouattara a exprimé sa disponibilité à venir assister les jeunes médecins dans le traitement des fistules obstétricales, au cas où les besoins se feront sentir.
« Je suis prêt à chaque année à venir assister mes jeunes, je m’engage à mettre à la disposition de la République Centrafricaine tous ceux dont on me demandera », a-t-il déclaré.
Mme la représentante Résidente de l’UNFPA , Thérèse Zeba a souligné que « la joie de donner une vie peut se transformer pour une femme en un cauchemar éternel faisant d’elle un fantôme et une exclue de la Société par la survenue d’une fistule obstétricale qui est la conséquence d’un travail d’accouchement difficile et laborieuse entrainant une perte incontrôlée d’urine et des selles ou des deux ».
« Je suis triste pour les femmes qui sont encore perdues dans les villages en République Centrafricaine, jusqu’à présent elles n’ont pas entendu parler de la fistule », a déploré Mme Zeba.
Elle a fait savoir que la plupart des femmes ou leurs familles et leurs communautés ignorent qu’il existe un traitement ou elles n’ont pas accès.
« Incapable de rester sèche, a poursuivi la Représentante, beaucoup des femmes affectées par la fistule obstétricale souffrent d’humiliation constante, d’odeur d’urine ou d’excréments. Elles ont quelques fois des difficultés à marcher quand les nerfs des membres inférieurs sont atteints », a-t-elle dit.
« Les actions conjuguées entre le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile et la communauté sont nécessaires pour éradiquer la fistule obstétricale notamment le renforcement des structures sanitaires en général, des hôpitaux préfectoraux en particulier. La prévention des grossesses et la maternité précoce ainsi que la mobilisation des ressources pour la lutte », a conclu Mme Thérèse Zeba.
Le ministre de la Santé Publique, André Nalké Dorogo a indiqué dans son discours de circonstance que, cette campagne à l’instar des précédentes a pour objectif de poursuivre le renforcement des capacités des personnels impliqués dans la prise en charge sanitaire des femmes atteintes de la fistule et de rendre opérationnel les Centres de provinces en ce qui concerne le traitement des fistules ».
Le ministre Nalké Dorogo a rappelé que l’étude épidémiologique et socio Anthropologique de 2006, a conclu que la fistule obstétricale constitue un problème de Santé Publique.
« C’est pourquoi, a expliqué le ministre André Nalké Dorogo, le gouvernement avec le soutient technique de UNFPA a mis en place une stratégie de réponse qui s’est matérialisée par l’organisation des trois campagnes de lutte contre la fistule ».
« 109 cas de fistules obstétricales reparties de la minière suivante ; 32 à Bambari, 45 à Sibut et 32 à M’baïki ont été recensés », a relevé le ministre Dorogo.
Le Professeur Kanilou Ouattara a exprimé sa disponibilité à venir assister les jeunes médecins dans le traitement des fistules obstétricales, au cas où les besoins se feront sentir.
« Je suis prêt à chaque année à venir assister mes jeunes, je m’engage à mettre à la disposition de la République Centrafricaine tous ceux dont on me demandera », a-t-il déclaré.
Mme la représentante Résidente de l’UNFPA , Thérèse Zeba a souligné que « la joie de donner une vie peut se transformer pour une femme en un cauchemar éternel faisant d’elle un fantôme et une exclue de la Société par la survenue d’une fistule obstétricale qui est la conséquence d’un travail d’accouchement difficile et laborieuse entrainant une perte incontrôlée d’urine et des selles ou des deux ».
« Je suis triste pour les femmes qui sont encore perdues dans les villages en République Centrafricaine, jusqu’à présent elles n’ont pas entendu parler de la fistule », a déploré Mme Zeba.
Elle a fait savoir que la plupart des femmes ou leurs familles et leurs communautés ignorent qu’il existe un traitement ou elles n’ont pas accès.
« Incapable de rester sèche, a poursuivi la Représentante, beaucoup des femmes affectées par la fistule obstétricale souffrent d’humiliation constante, d’odeur d’urine ou d’excréments. Elles ont quelques fois des difficultés à marcher quand les nerfs des membres inférieurs sont atteints », a-t-elle dit.
« Les actions conjuguées entre le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile et la communauté sont nécessaires pour éradiquer la fistule obstétricale notamment le renforcement des structures sanitaires en général, des hôpitaux préfectoraux en particulier. La prévention des grossesses et la maternité précoce ainsi que la mobilisation des ressources pour la lutte », a conclu Mme Thérèse Zeba.