Festi-Univ : Le ministre d’Etat aux Mines Sylvain Ndoutingai présente les réformes dans le secteur économique.

Bangui 15 mai (ACAP)- Le ministre d’Etat aux mines, à l’énergie et à l’hydraulique Sylvain Ndoutingai a tenu une conférence sur les reformes dans le secteur minier et le développement de l’économie centrafricaine, lors du Festival Universitaire, vendredi 14 mai 2010 à Bangui.



L’objet de cette conférence est de présenter en quoi le sous sol centrafricain contribue au développement et d’indiquer les reformes entretenues par son département à partir du 15 mars 2003.
Selon le ministre d’Etat qui a fait une brève présentation du potentiel des ressources de Centrafrique, sur une superficie de 622000Km2, « la RCA dispose de 400000KM2,soit 60% de minerais »,avant de rappeler le rapport d’identification de la Banque Mondiale de 1999,ce rapport qui précise qu’il y a « 470 indices minéraux ,dont le diamant et l’or sont seulement exploités mais d’une manière archaïque ».

Constituant une forte économie centrafricaine, le secteur minier a connu selon le ministre d’Etat des « reformes considérables ». Il y a l’élaboration et l’adoption des codes miniers et ses textes d’application, l’élaboration et l’adoption de la loi fixant la valeur d’exploitation mensuelle des bureaux d’achats, et l’adoption de la loi sur les minerais radioactifs en 2006.

Toutes ces règlementations juridiques après les états généraux des mines ont abouti selon le ministre d’Etat à la création de « l’Agence Nationale Radioprotection, la réorganisation de l’Union Nationale des Coopératives Minières de Centrafrique, la création d’une Bijouterie Nationale de Centrafrique, la création d’un Office de Recherche Géologiques et d’Exploitation Minières(ORGEM) et d’un Comptoir des Minéraux et Gemmes (COMIGEM) pour permettre la collecte et la commercialisation des minéraux et gemmes issus d’exploitation artisanale ou industrielle.

Pour le ministre d’Etat, ces reformes vont également dans le secteur de l’énergie à travers le projet des 36 sites hydro-électriques dont Boali 3 en court et des biocarbures ; ainsi que le secteur de l’hydraulique.

Signalons que la RCA est le 9ème pays membre du Processus de Kimberley depuis 2004. Cette adhésion l’a permis de siéger au Groupe de Monitoring et de contrôler la traçabilité de diamants dans les autres pays membres.


Samedi 15 Mai 2010
Fridolin Ngoulou/ACAP