des téléspectateurs disciplinés suivent les commentaires à l'ambassade des Etats-Unis à Bangui
Quelques bruits de casseroles se sont fait entendre dans certains quartiers de la ville, tandis que quelque 200 personnes issues de divers horizons (politique, presse, université, armée),
Réunies aux premières heures de la matinée à l'ambassade des Etats-Unis à Bangui, à l'invitation de l'ambassadeur Frederick Cook, suivaient dans une ambiance studieuse les commentaires des chaînes de télévision américaines.
Interrogés par l'Acap, quelques uns de ces téléspectateurs matinaux ont unanimement salué l'accession aux plus hautes fonctions de l'Etat américain d'une personnalité d'origine africaine.
« Cette élection est pédagogique pour moi parce qu'elle nous enseigne que n’importe où qu'on se trouve à travers le monde, tout être humain qui a vécu dans un espace où il a évolué a des droits électifs tels que nous venons de le voir aux Etats-Unis », a déclaré M. Raphaël Kopessoua, conseiller en communication à la primature.
" J’ai vu qu’au niveau de l’Afrique, l’histoire de la Côte d’Ivoire nous inspire et aujourd’hui les américains viennent de briser cette barrière des ethnies, des tribus et que la construction d’un monde est pluriel pour tous les hommes », a-t-il poursuivi, regrettant qu'en Afrique les choix des électeurs ne portent pas sur les programmes.
«L’élection de Barack Obama comme Président des Etats-Unis est la substance même de la démocratie », a renchéri l'ancien Premier ministre Gabriel Koyambounou, pour qui les électeurs américains « ont porté leur choix sur un candidat qui a un bon programme de société ».
Pour l'avocat Goungaye Wafiyo, de la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (Lcdh), « les enseignements à tirer pour nous Africains, c'est de cesser nos tribalismes, nos régionalismes pour bâtir quelque chose de collectif pour l’intérêt général ».
Quant à M. Maurice Pérrière, président des Etudes Universelles du Développement, une structure de recherches ayant soutenu Barack Obama, « ce qui vient de se passer est un événement incommensurable, parce que en fait quand on voit bien les minorités raciales, dont la race noire qui n’occupe 10% de la population américaine, ce sont les blancs qui l’ont élu ».
« Il s’impose à toute l’humanité et particulièrement l’Afrique le devoir d’accompagner ce changement, de la faire évoluer dans la direction déjà enclenchée », a-t-il souligné.
Dans une brève allocution en milieu de matinée, l’ambassadeur des Etats-Unis a salué « la victoire de la maturité politique » des électeurs américains et pronostiqué que l’engagement de son pays « en faveur de la démocratie, de la justice et des droits humains sera plus fort » avec l’accession à la présidence de Barack Obama.
Selon M. Cook, la situation de pauvreté dans laquelle vit aujourd’hui la République Centrafricaine n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis car « on ne peut pas faire de commerce avec des gens qui sont pauvres ».
Du côté du gouvernement, le ministre de la Communication, M. Cyriaque Gonda, s’est dit très ému car « la victoire de Barack Obama rappelle l'histoire de Martin Luther King, John Kennedy et bien d'autres Africains qui ont péri pendant la colonisation".
Il a souhaité bonne chance au nouveau locataire de la Maison Blanche et assuré que la République Centrafricaine emboîtera le pas aux Etats-Unis dans le processus du dialogue et de la tolérance, avant d'exhorter les Centrafricains à profiter du passage de Obama.
Réunies aux premières heures de la matinée à l'ambassade des Etats-Unis à Bangui, à l'invitation de l'ambassadeur Frederick Cook, suivaient dans une ambiance studieuse les commentaires des chaînes de télévision américaines.
Interrogés par l'Acap, quelques uns de ces téléspectateurs matinaux ont unanimement salué l'accession aux plus hautes fonctions de l'Etat américain d'une personnalité d'origine africaine.
« Cette élection est pédagogique pour moi parce qu'elle nous enseigne que n’importe où qu'on se trouve à travers le monde, tout être humain qui a vécu dans un espace où il a évolué a des droits électifs tels que nous venons de le voir aux Etats-Unis », a déclaré M. Raphaël Kopessoua, conseiller en communication à la primature.
" J’ai vu qu’au niveau de l’Afrique, l’histoire de la Côte d’Ivoire nous inspire et aujourd’hui les américains viennent de briser cette barrière des ethnies, des tribus et que la construction d’un monde est pluriel pour tous les hommes », a-t-il poursuivi, regrettant qu'en Afrique les choix des électeurs ne portent pas sur les programmes.
«L’élection de Barack Obama comme Président des Etats-Unis est la substance même de la démocratie », a renchéri l'ancien Premier ministre Gabriel Koyambounou, pour qui les électeurs américains « ont porté leur choix sur un candidat qui a un bon programme de société ».
Pour l'avocat Goungaye Wafiyo, de la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (Lcdh), « les enseignements à tirer pour nous Africains, c'est de cesser nos tribalismes, nos régionalismes pour bâtir quelque chose de collectif pour l’intérêt général ».
Quant à M. Maurice Pérrière, président des Etudes Universelles du Développement, une structure de recherches ayant soutenu Barack Obama, « ce qui vient de se passer est un événement incommensurable, parce que en fait quand on voit bien les minorités raciales, dont la race noire qui n’occupe 10% de la population américaine, ce sont les blancs qui l’ont élu ».
« Il s’impose à toute l’humanité et particulièrement l’Afrique le devoir d’accompagner ce changement, de la faire évoluer dans la direction déjà enclenchée », a-t-il souligné.
Dans une brève allocution en milieu de matinée, l’ambassadeur des Etats-Unis a salué « la victoire de la maturité politique » des électeurs américains et pronostiqué que l’engagement de son pays « en faveur de la démocratie, de la justice et des droits humains sera plus fort » avec l’accession à la présidence de Barack Obama.
Selon M. Cook, la situation de pauvreté dans laquelle vit aujourd’hui la République Centrafricaine n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis car « on ne peut pas faire de commerce avec des gens qui sont pauvres ».
Du côté du gouvernement, le ministre de la Communication, M. Cyriaque Gonda, s’est dit très ému car « la victoire de Barack Obama rappelle l'histoire de Martin Luther King, John Kennedy et bien d'autres Africains qui ont péri pendant la colonisation".
Il a souhaité bonne chance au nouveau locataire de la Maison Blanche et assuré que la République Centrafricaine emboîtera le pas aux Etats-Unis dans le processus du dialogue et de la tolérance, avant d'exhorter les Centrafricains à profiter du passage de Obama.