"Cette reunion ministérielle a échoué", a reconnu le directeur general de l'l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, lors d'une conference de presse.
Cet échec constitue un "pas en arrière grave" pour le cycle de Doha, qui aurait du être conclu d'ici la fin de l'année, a-t-il souligné.
M. Lamy a déclaré toutefois que "je vais continuer à m'investir pour un meilleur système commercial mondial".
"Comme on n'a pas fini le cycle de Doha, ça reste sur la table (...) Je vais essayer de remettre tout ça sur les rails", a-t-il assuré.
"Je vais essayer de remettre tout ça sur la faute d'accord entre pays riches et certains pays en développement sur l'agriculture", a déclaré M. Lamy, qui a précisé que l'échec de la réunion ministérielle est principalement du aux grandes divergences sur le système de sauvegarde en agriculture et les subventions américaines sur le coton.
"Des questions comme le coton n'ont même pas été abordées", a déploré le patron de l'OMC, en ajoutant: "On avait 20 sujets sur la liste des sujets à régler, on en a fait 18, on est tombé sur le 19e".
Les pays en développement ont rejeté la responsabilité de l'échec de cette reunion ministérielle sur les Etats-Unis qui ont refusé de faire une concession sur le mécanisme de sauvegarde.
La représentante américaine au Commerce, Susan Schwab, a déploré l'échec des discussions de Genève, tout en indiquant qu'il est essentiel pour les 153 pays de l'OMC de "continuent de progresser" malgré cet échec.
Le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a indiqué pour sa part que "c'est un échec collectif".
"C'est un pas en arrière pour le système du commerce international, plus grand que la perte d'opportunités commerciales ", a-t-il regretté.
Entamées en novembre 2001 à Doha, au Qatar, les négociations sur la libéralisation du commerce mondial auraient dû en principe s'achever fin 2004. Après l'expiration de cette date, l'OMC et ses membres ont essayé de conclure le cycle de Doha avant fin 2008.
Sur l'avenir du cycle de Doha, M. Lamy s'est contenté de dire qu'il devrait mener des consultations avec les membres de l'OMC.
Les membres de l'OMC ont besoin "jeter un regard plus sobre pour savoir comment ils peuvent rassembler les pièces", a indiqué M. Lamy, et d'ajouter: "Nous aurons besoin de faire un peu retomber la poussière".
Cet échec constitue un "pas en arrière grave" pour le cycle de Doha, qui aurait du être conclu d'ici la fin de l'année, a-t-il souligné.
M. Lamy a déclaré toutefois que "je vais continuer à m'investir pour un meilleur système commercial mondial".
"Comme on n'a pas fini le cycle de Doha, ça reste sur la table (...) Je vais essayer de remettre tout ça sur les rails", a-t-il assuré.
"Je vais essayer de remettre tout ça sur la faute d'accord entre pays riches et certains pays en développement sur l'agriculture", a déclaré M. Lamy, qui a précisé que l'échec de la réunion ministérielle est principalement du aux grandes divergences sur le système de sauvegarde en agriculture et les subventions américaines sur le coton.
"Des questions comme le coton n'ont même pas été abordées", a déploré le patron de l'OMC, en ajoutant: "On avait 20 sujets sur la liste des sujets à régler, on en a fait 18, on est tombé sur le 19e".
Les pays en développement ont rejeté la responsabilité de l'échec de cette reunion ministérielle sur les Etats-Unis qui ont refusé de faire une concession sur le mécanisme de sauvegarde.
La représentante américaine au Commerce, Susan Schwab, a déploré l'échec des discussions de Genève, tout en indiquant qu'il est essentiel pour les 153 pays de l'OMC de "continuent de progresser" malgré cet échec.
Le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a indiqué pour sa part que "c'est un échec collectif".
"C'est un pas en arrière pour le système du commerce international, plus grand que la perte d'opportunités commerciales ", a-t-il regretté.
Entamées en novembre 2001 à Doha, au Qatar, les négociations sur la libéralisation du commerce mondial auraient dû en principe s'achever fin 2004. Après l'expiration de cette date, l'OMC et ses membres ont essayé de conclure le cycle de Doha avant fin 2008.
Sur l'avenir du cycle de Doha, M. Lamy s'est contenté de dire qu'il devrait mener des consultations avec les membres de l'OMC.
Les membres de l'OMC ont besoin "jeter un regard plus sobre pour savoir comment ils peuvent rassembler les pièces", a indiqué M. Lamy, et d'ajouter: "Nous aurons besoin de faire un peu retomber la poussière".