En haut, le Ministre Linguissara et le représentant du HCR Kalé, souhaitant la bienvenue aux retournés, en bas, le convoi à la frontière centrafricano-congolaise
L'objectif de cette opération de rapatriement est d'aider les réfugiés centrafricains à se rétablir dans leur pays d'origine.
Les autorités qui ont accueilli ces 'retournés' au Centre de référence des traditions orales des pygmées Aka, aménagé par le HCR comme centre de transit, sont : le ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzet Linguissara, le représentant du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés en Centrafrique (HCR/RCA), Buti Kalé, le sous-préfet de Mongoumba, Achille Fayanga-Dedane, et le maire de la localité, Justin Atela.
Profitant de la circonstance, le ministre Wanzet Linguissara a instruit les autorités locales, les policiers et les gendarmes, de veiller à ce que les réfugiés ne soient pas dépossédés de leurs biens, comme les maisons d'habitation et les plantations du fait de la petite absence de ceux-ci du territoire.
M. Buti Kalé a signalé qu'en raison du contexte d'insécurité ayant prévalu dans le pays, environ 560.000 Centrafricains ont trouvé refuge dans les pays limitrophes, et peut-être bien au-delà. Seulement, avec l'accalmie constatée dans la partie sud-ouest du pays, un bon nombre de ces Centrafricains ont pris la courageuse décision de retourner dans leur pays, même de leur propre chef, une réponse très appréciée au HCR, à côté de l'intégration locale ou de la relocation dans un autre pays.
Pour aider ces retournés en provenance de Bétou à se rétablir chez eux dignement, un appui en ustensiles, vivres et petite assistance financière leur a été distribué, proportionnellement à la taille des ménages. Par la suite, ces retournés ont été reconduits dans leurs lieux de résidence habituelle, plus particulièrement dans les préfectures de la Lobaye et de l'Ombella M'Poko, au sud-ouest de Bangui.
Des rotations permettront au HCR d'aider au total 650 réfugiés centrafricains qui sont à Bétou de retourner dans leur pays d'origine.
En plus du lot des réfugiés centrafricains de Bétou, ceux de Brazzaville seront acheminés à Bangui par la voie aérienne à partir du 3 avril prochain.
A compter de décembre 2012, une rébellion dénommée 'Coalition Séléka', née à Ndélé (nord-est), a fait tache d'huile jusqu'à la prise du pouvoir du leader de cette rébellion, Michel Djotodja Am Non Droko, le 24 mars 2013. Les atrocités qui en ont découlé ont forcé de nombreux Centrafricains à se mettre à l'abri dans les pays voisins, dont le Congo Brazzaville.
Les autorités qui ont accueilli ces 'retournés' au Centre de référence des traditions orales des pygmées Aka, aménagé par le HCR comme centre de transit, sont : le ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzet Linguissara, le représentant du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés en Centrafrique (HCR/RCA), Buti Kalé, le sous-préfet de Mongoumba, Achille Fayanga-Dedane, et le maire de la localité, Justin Atela.
Profitant de la circonstance, le ministre Wanzet Linguissara a instruit les autorités locales, les policiers et les gendarmes, de veiller à ce que les réfugiés ne soient pas dépossédés de leurs biens, comme les maisons d'habitation et les plantations du fait de la petite absence de ceux-ci du territoire.
M. Buti Kalé a signalé qu'en raison du contexte d'insécurité ayant prévalu dans le pays, environ 560.000 Centrafricains ont trouvé refuge dans les pays limitrophes, et peut-être bien au-delà. Seulement, avec l'accalmie constatée dans la partie sud-ouest du pays, un bon nombre de ces Centrafricains ont pris la courageuse décision de retourner dans leur pays, même de leur propre chef, une réponse très appréciée au HCR, à côté de l'intégration locale ou de la relocation dans un autre pays.
Pour aider ces retournés en provenance de Bétou à se rétablir chez eux dignement, un appui en ustensiles, vivres et petite assistance financière leur a été distribué, proportionnellement à la taille des ménages. Par la suite, ces retournés ont été reconduits dans leurs lieux de résidence habituelle, plus particulièrement dans les préfectures de la Lobaye et de l'Ombella M'Poko, au sud-ouest de Bangui.
Des rotations permettront au HCR d'aider au total 650 réfugiés centrafricains qui sont à Bétou de retourner dans leur pays d'origine.
En plus du lot des réfugiés centrafricains de Bétou, ceux de Brazzaville seront acheminés à Bangui par la voie aérienne à partir du 3 avril prochain.
A compter de décembre 2012, une rébellion dénommée 'Coalition Séléka', née à Ndélé (nord-est), a fait tache d'huile jusqu'à la prise du pouvoir du leader de cette rébellion, Michel Djotodja Am Non Droko, le 24 mars 2013. Les atrocités qui en ont découlé ont forcé de nombreux Centrafricains à se mettre à l'abri dans les pays voisins, dont le Congo Brazzaville.