Création de la plate forme des femmes engagées de Centrafrique

Bangui 8 déc. (ACAP)- La représentante du coordonnateur du CNLS, Edwige Guélémbé a encouragé les associations féminines des personnes vivant avec le VIH/sida à tenir leur engagement et à contribuer aux atteintes des Objectifs du Millénaire pour le Développement, à l’occasion de l’assise de mise en place officielle du cadre permanent d’échange et de concertation pour une riposte efficace contre le VIH et le sida dénommée : « Plate forme des femmes engagées », le vendredi 7 décembre 2012, à Bangui.



L’intérêt de cette plate forme c’est l’engagement de ces femmes dans une synergie pour faire avancer les choses dans cadre de la lutte contre le sida.
Mme Edwige Guélémbé a expliqué que : « Les actions que nous menons aujourd’hui ici pour riposter au VIH doit se faire en ayant un national ».
C’est pourquoi a-t-elle poursuivi « Je vous encourage dans cette idée de fédération des associations en vue de lutter contre le VIH/Sida dans notre pays ».
La représentante du comité d’organisation de la plate forme des femmes engagées, Donatienne Fétia a déclaré que : « La femme centrafricaine par la voix des femmes engagées, s’engage par des actions concrètes afin de dresser d’ici 2015, un rideau de fer contre ce mal du siècle dont elle est la première victime ».
« Certes le défi est grand et le temps est court mais nous sommes déterminées pour produire de bons résultats» a-t-elle ajouté.
Les résultats que ces femmes engagées veulent obtenir doivent répondre aux principes du « three ones » (Zéro nouvelle infection à VIH, zéro décès liés au Sida et zéro discrimination d’ici 2015).
Pendant cette assise les participantes ont suivi les résultats d’une enquête sur l’observance menée sur quatre sites de distribution des Anti-rétro-viraux a été présenté par Cyprien-Serge Manquelet. Le résultat de cette enquête va servir de base de travail pour cette plate forme des femmes engagées.
Il convient de rappeler que le résultat de cette enquête va être présenté dans les réunions des différentes organisations des femmes vivant avec le VIH/Sida. Ceci permettra aux femmes infectées de bien observer leur traitement des ARV et au personnel soignant de suivre leurs patients.

Dimanche 9 Décembre 2012
Etienne Vickoma/ACAP