Au total, ce sont 20 candidats qui se lancent à la conquête du fauteuil présidentiel. Selon la Commission électorale indépendante (CEI), dix parmi eux sont parrainés par des formations politiques et dix autres se présentent sous l'étiquette d'indépendants.
Quand bien même, d'autres étapes importantes comme l'affichage de la liste électorale resteraient encore, la publication de la liste des candidats vaut son pesant d'or dans le paysage politique ivoirien. En effet, depuis plusieurs mois, la "pêche aux voix" a commencé pour les principaux candidats que sont le président actuel Laurent Gbagbo et les opposants Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara.
La campagne électorale n'est pas encore officiellement ouverte, mais les tournées qualifiées de pré-camapagnes à travers le pays se succèdent.
Depuis septembre 2008, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, parcourt villes, villages et hameaux dans les différentes régions du pays. Il en est de même pour le leader du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara, qui a sillonné une dizaine de localités depuis le mois de juillet et qui continue son périple au nord est du pays.
Le chef de l'Etat Laurent Gbagbo a de son côté mis à profit les nombreuses visites d'Etat qu'il a effectuées dans les différentes régions du pays pour parler de sa nouvelle vision pour la Côte d'Ivoire.
Ce qu'il convient de retenir, c'est que chacune des personnalités politiques allées à la rencontre de la population se présente comme le pion qu'il faut pour la stabilité et le bonheur de la Côte d'Ivoire.
Une chose est certaine, plus rien ne sera comme avant. "Il faut une nouvelle Côte d'Ivoire qui renoue avec le progrès et la paix", a clamé en substance M. Bédié lors de dernier meeting à Abidjan.
"Sous mon impulsion, la Côte d'Ivoire redeviendra une terre d'espérance et connaîtra un redécollage économique", indiquait pour sa part M. Ouattara lors d'une tournée dans le nord-est du pays.
Quant à M. Gbagbo, il a indiqué vendredi dernier lors du dépôt de sa candidature à la CEI, qu'il a un projet de développement et de modernisation pour la Côte d'Ivoire, et qu'il entend rendre effectives les réformes sociales telle que l'assurance maladie universelle (AMU) qu'il a engagées.
Le changement est aussi le leitmotiv des candidats indépendants. L'ancien directeur général des Douanes, Gnamien Konan, insiste sur la promotion du mérite dans tous les domaines, quand Jacqueline Oble, la seule candidate parmi les 20, fait état de changement dans l'union, pour une Côte d'Ivoire prospère.
Deux types d'électorat se distinguent déjà: un électorat acquis à la cause de chacun des candidats, constitué de militants de partis politiques, de sympathisants et d'admirateurs, et un électorat "flottant" qui observe, qui hésite, et qui se prononcera le jour du vote.
Avec la publication de la liste des candidats par la CEI, la première catégorie d'électeurs est bien située et se prépare à amener son leader à la victoire. Quant à la deuxième catégorie, elle se décidera au fil du temps, notamment lors de la campagne électorale, au regard des messages des différents candidats.
Les Ivoiriens, qui ont déjà une idée des protagonistes de la " bataille électorale" en attendant la validation des candidatures par le Conseil constitutionnel, commencent ainsi à se préparer au vote.
"Que les élections aient lieu à la date indiquée ou pas, l'essentiel est qu'elles auront lieu et nous voteront", a énoncé Roméo Aka, un étudiant de l'université de Cocody (Abidjan).
La connaissance des acteurs de la compétition est ainsi considérée comme un grand pas par de nombreux Ivoiriens qui attendent patiemment pour certains et impatiemment pour d'autres les étapes suivantes du processus.
Ces étapes comprennent la validation des candidatures par la Cour constitutionnelle et publication de la liste des candidats retenus, l'affichage de la liste électorale provisoire, la gestion du contentieux, la distribution des cartes d'électeurs, dispositions de sécurisation des élections, l'organisation de la campagne électorale, et l'organisation pratique de l'élection.
L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est censée mettre fin à la crise militaro-politique ouverte en septembre 2002 suite au coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles contre le régime du président Laurent Gbagbo.
L'élection présidentielle n'a pas pu se dérouler en Côte d'Ivoire depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005 en raison de la guerre et faute de consensus politique.
L'élection présidentielle ivoirienne met pour la première fois aux prises les trois principaux acteurs de la politique en Côte d'Ivoire: Gbagbo, Bédié et Ouattara.
Quand bien même, d'autres étapes importantes comme l'affichage de la liste électorale resteraient encore, la publication de la liste des candidats vaut son pesant d'or dans le paysage politique ivoirien. En effet, depuis plusieurs mois, la "pêche aux voix" a commencé pour les principaux candidats que sont le président actuel Laurent Gbagbo et les opposants Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara.
La campagne électorale n'est pas encore officiellement ouverte, mais les tournées qualifiées de pré-camapagnes à travers le pays se succèdent.
Depuis septembre 2008, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, parcourt villes, villages et hameaux dans les différentes régions du pays. Il en est de même pour le leader du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara, qui a sillonné une dizaine de localités depuis le mois de juillet et qui continue son périple au nord est du pays.
Le chef de l'Etat Laurent Gbagbo a de son côté mis à profit les nombreuses visites d'Etat qu'il a effectuées dans les différentes régions du pays pour parler de sa nouvelle vision pour la Côte d'Ivoire.
Ce qu'il convient de retenir, c'est que chacune des personnalités politiques allées à la rencontre de la population se présente comme le pion qu'il faut pour la stabilité et le bonheur de la Côte d'Ivoire.
Une chose est certaine, plus rien ne sera comme avant. "Il faut une nouvelle Côte d'Ivoire qui renoue avec le progrès et la paix", a clamé en substance M. Bédié lors de dernier meeting à Abidjan.
"Sous mon impulsion, la Côte d'Ivoire redeviendra une terre d'espérance et connaîtra un redécollage économique", indiquait pour sa part M. Ouattara lors d'une tournée dans le nord-est du pays.
Quant à M. Gbagbo, il a indiqué vendredi dernier lors du dépôt de sa candidature à la CEI, qu'il a un projet de développement et de modernisation pour la Côte d'Ivoire, et qu'il entend rendre effectives les réformes sociales telle que l'assurance maladie universelle (AMU) qu'il a engagées.
Le changement est aussi le leitmotiv des candidats indépendants. L'ancien directeur général des Douanes, Gnamien Konan, insiste sur la promotion du mérite dans tous les domaines, quand Jacqueline Oble, la seule candidate parmi les 20, fait état de changement dans l'union, pour une Côte d'Ivoire prospère.
Deux types d'électorat se distinguent déjà: un électorat acquis à la cause de chacun des candidats, constitué de militants de partis politiques, de sympathisants et d'admirateurs, et un électorat "flottant" qui observe, qui hésite, et qui se prononcera le jour du vote.
Avec la publication de la liste des candidats par la CEI, la première catégorie d'électeurs est bien située et se prépare à amener son leader à la victoire. Quant à la deuxième catégorie, elle se décidera au fil du temps, notamment lors de la campagne électorale, au regard des messages des différents candidats.
Les Ivoiriens, qui ont déjà une idée des protagonistes de la " bataille électorale" en attendant la validation des candidatures par le Conseil constitutionnel, commencent ainsi à se préparer au vote.
"Que les élections aient lieu à la date indiquée ou pas, l'essentiel est qu'elles auront lieu et nous voteront", a énoncé Roméo Aka, un étudiant de l'université de Cocody (Abidjan).
La connaissance des acteurs de la compétition est ainsi considérée comme un grand pas par de nombreux Ivoiriens qui attendent patiemment pour certains et impatiemment pour d'autres les étapes suivantes du processus.
Ces étapes comprennent la validation des candidatures par la Cour constitutionnelle et publication de la liste des candidats retenus, l'affichage de la liste électorale provisoire, la gestion du contentieux, la distribution des cartes d'électeurs, dispositions de sécurisation des élections, l'organisation de la campagne électorale, et l'organisation pratique de l'élection.
L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est censée mettre fin à la crise militaro-politique ouverte en septembre 2002 suite au coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles contre le régime du président Laurent Gbagbo.
L'élection présidentielle n'a pas pu se dérouler en Côte d'Ivoire depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005 en raison de la guerre et faute de consensus politique.
L'élection présidentielle ivoirienne met pour la première fois aux prises les trois principaux acteurs de la politique en Côte d'Ivoire: Gbagbo, Bédié et Ouattara.