« Il est temps de passer à l’action », ont souligné les deux diplomates venus dans la capitale centrafricaine dans le cadre d’une mission conjointe visant à réaffirmer leur détermination commune à œuvrer de manière concertée pour trouver une solution définitive à la LRA.
« Il faudrait immédiatement mettre en place toutes les structures prévues par l’Initiative de coopération régionale de l’UA contre la LRA (ICR-LRA) de l’UA », a noté avec force l’Ambassadeur Francisco Madeira, souhaitant que toutes ces composantes soient opérationnelles d’ici deux mois.
Il s’agit, entre autres, de l’installation de la Force régionale d’intervention, y compris les trois Etats major de secteur, le Centre d’opérations conjoint et le Mécanisme conjoint de coordination.
MM. Madeira et Moussa ont apprécié l’engagement et la collaboration des autorités centrafricaines, qui ont déjà désigné des officiers pour intégrer les différentes composantes de l’ICR-LRA. Ils ont aussi pris bonne note des difficultés rencontrées par les Forces armées centrafricaines (FACA) dans leurs efforts quotidiens de lutte contre la LRA.
Ils ont relayé leurs doléances auprès des représentants de la communauté internationale à Bangui, notamment l’ambassade des Etats Unis, l’Union européenne, l’ambassade de France, etc., qui ont réitéré leur disponibilité à continuer à soutenir les initiatives africaines dans leur croisade contre la LRA.
Parmi les préoccupations principales soulevées par le gouvernement, figure la reconstruction des zones affectées, compte tenu des conséquences humanitaires de la rébellion ougandaise.
« Depuis l’intrusion de la LRA en République centrafricaine, il y a un peu plus de trois ans, l’on compte environ 30 000 personnes déplacées internes du fait des attaques suivies de pillage des villages isolés situées dans les préfectures les plus reculées, de déportation des hommes, femmes et enfants pour servir aux corvées de portage des biens ainsi volés aux populations ou pour servir d’enfant soldat et d’esclave sexuel », a résumé le ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger, le Général Antoine Gambi.
Le ministre de la Défense, M. Jean-Francis Bozizé, a également mis un accent sur ces questions cruciales, lançant par ailleurs un appel afin que les capacités des FACA soient renforcées pour une meilleure intervention et coordination sur le terrain.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale et l’Envoyé spécial de l’Union africaine (UA) ont été sensibles aux préoccupations du gouvernement centrafricain, qui a fait de l’année 2012, celle au cours de laquelle la LRA doit totalement être « éradiquée ».
« Nous avons entendu votre plaidoyer », a déclaré M. Madeira, remerciant le Président François Bozizé pour sa détermination à collaborer avec les parties prenantes dans la lutte contre ce phénomène qu’il avait déjà porté à l’attention de ses pairs lors du Sommet de l’UA africaine à Kampala (Ouganda) en juillet 2010. « Le Secrétaire général des Nations Unies veut des résultats », a pour part conclu M. Abou Moussa, renouvelant le soutien de l’ONU aux efforts de l’Union africaine.
La mission se rendra à Juba (Sud Soudan) mercredi 4 janvier, puis à Kampala (Ouganda). Elle s’achèvera le 7 janvier 2012 à Kinshasa (République démocratique du Congo).
« Il faudrait immédiatement mettre en place toutes les structures prévues par l’Initiative de coopération régionale de l’UA contre la LRA (ICR-LRA) de l’UA », a noté avec force l’Ambassadeur Francisco Madeira, souhaitant que toutes ces composantes soient opérationnelles d’ici deux mois.
Il s’agit, entre autres, de l’installation de la Force régionale d’intervention, y compris les trois Etats major de secteur, le Centre d’opérations conjoint et le Mécanisme conjoint de coordination.
MM. Madeira et Moussa ont apprécié l’engagement et la collaboration des autorités centrafricaines, qui ont déjà désigné des officiers pour intégrer les différentes composantes de l’ICR-LRA. Ils ont aussi pris bonne note des difficultés rencontrées par les Forces armées centrafricaines (FACA) dans leurs efforts quotidiens de lutte contre la LRA.
Ils ont relayé leurs doléances auprès des représentants de la communauté internationale à Bangui, notamment l’ambassade des Etats Unis, l’Union européenne, l’ambassade de France, etc., qui ont réitéré leur disponibilité à continuer à soutenir les initiatives africaines dans leur croisade contre la LRA.
Parmi les préoccupations principales soulevées par le gouvernement, figure la reconstruction des zones affectées, compte tenu des conséquences humanitaires de la rébellion ougandaise.
« Depuis l’intrusion de la LRA en République centrafricaine, il y a un peu plus de trois ans, l’on compte environ 30 000 personnes déplacées internes du fait des attaques suivies de pillage des villages isolés situées dans les préfectures les plus reculées, de déportation des hommes, femmes et enfants pour servir aux corvées de portage des biens ainsi volés aux populations ou pour servir d’enfant soldat et d’esclave sexuel », a résumé le ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger, le Général Antoine Gambi.
Le ministre de la Défense, M. Jean-Francis Bozizé, a également mis un accent sur ces questions cruciales, lançant par ailleurs un appel afin que les capacités des FACA soient renforcées pour une meilleure intervention et coordination sur le terrain.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale et l’Envoyé spécial de l’Union africaine (UA) ont été sensibles aux préoccupations du gouvernement centrafricain, qui a fait de l’année 2012, celle au cours de laquelle la LRA doit totalement être « éradiquée ».
« Nous avons entendu votre plaidoyer », a déclaré M. Madeira, remerciant le Président François Bozizé pour sa détermination à collaborer avec les parties prenantes dans la lutte contre ce phénomène qu’il avait déjà porté à l’attention de ses pairs lors du Sommet de l’UA africaine à Kampala (Ouganda) en juillet 2010. « Le Secrétaire général des Nations Unies veut des résultats », a pour part conclu M. Abou Moussa, renouvelant le soutien de l’ONU aux efforts de l’Union africaine.
La mission se rendra à Juba (Sud Soudan) mercredi 4 janvier, puis à Kampala (Ouganda). Elle s’achèvera le 7 janvier 2012 à Kinshasa (République démocratique du Congo).