Monique et François Bozizé accueillis sur les lieux de la cérémonie par deux jeunes filles
Il a inauguré, à cette occasion, un monument érigé à la porte sud de Damara en hommage aux victimes des violents combats qui avaient opposé, entre novembre 2002 et mars 2003, ses troupes à celles de l’armée régulière appuyées par les rebelles congolais du Mouvement de libération du Congo (Mlc) de Jean-Pierre Bemba.
« A la mémoire des vaillants compatriotes morts pour la nation, la patrie reconnaissante », proclame une inscription en lettres d’or plaquée sur ce monument devant lequel de nombreux jeunes « damarois » se faisaient tirer le portrait samedi en fin d’après-midi.
S’exprimant au nom des mutilés de cette guerre, le colonel Issa Namboro a présenté au Président de la République une demi-douzaine de doléances allant de l’institution d’une messe de requiem pour les prochains anniversaires du 15 mars à une participation au Dialogue politique inclusif en passant par une prime d’invalidité et la création d’une structure de gestion des carrières.
Pour sa part, la représentante des veuves et orphelins des ex-libérateurs, Mme Gisèle Rangba, a réclamé la construction de logements et la mise en place d’un comité de suivi et de prise en charge de la scolarité des enfants qui ont un « besoin multiforme ».
François Bozizé a saisi l’occasion de cette cérémonie pour réitérer son offre de dialogue en direction des mouvements rebelles et des opposants qui hésitent à s’engager dans le processus de réconciliation nationale en prenant leur place restée vacante au sein du comité préparatoire du Dialogue politique inclusif dont le mandat s’achève le 31 mars prochain.
Citant nommément les chefs rebelles ainsi que l’ancien président Age Félix Patassé et son ancien ministre de la Défense, Jean-Jacques Démafouth, il les a exhortés à rentrer au pays pour le dialogue, assurant que leur sécurité serait garantie, même si pour les deux derniers, il a indiqué n’avoir pas l’intention de s’ingérer dans les procédures judiciaires qui pourraient les conduire devant un juge.
Ancien chef d’état-major de l’armée centrafricaine, le général François Bozizé s’est emparé du pouvoir le 15 mars 2003 après plus d’une année à la tête d’une rébellion hostile au président élu Ange Félix Patassé qui l’avait limogé fin octobre 2001.
Après deux années d’une transition dite « consensuelle », il remportera, avec 64% des suffrages, le second tour de l’élection présidentielle de mai 2005 consacrant le retour du pays à la légalité constitutionnelle et sera investi le 11 juin suivant pour un mandat de 5 ans..
« A la mémoire des vaillants compatriotes morts pour la nation, la patrie reconnaissante », proclame une inscription en lettres d’or plaquée sur ce monument devant lequel de nombreux jeunes « damarois » se faisaient tirer le portrait samedi en fin d’après-midi.
S’exprimant au nom des mutilés de cette guerre, le colonel Issa Namboro a présenté au Président de la République une demi-douzaine de doléances allant de l’institution d’une messe de requiem pour les prochains anniversaires du 15 mars à une participation au Dialogue politique inclusif en passant par une prime d’invalidité et la création d’une structure de gestion des carrières.
Pour sa part, la représentante des veuves et orphelins des ex-libérateurs, Mme Gisèle Rangba, a réclamé la construction de logements et la mise en place d’un comité de suivi et de prise en charge de la scolarité des enfants qui ont un « besoin multiforme ».
François Bozizé a saisi l’occasion de cette cérémonie pour réitérer son offre de dialogue en direction des mouvements rebelles et des opposants qui hésitent à s’engager dans le processus de réconciliation nationale en prenant leur place restée vacante au sein du comité préparatoire du Dialogue politique inclusif dont le mandat s’achève le 31 mars prochain.
Citant nommément les chefs rebelles ainsi que l’ancien président Age Félix Patassé et son ancien ministre de la Défense, Jean-Jacques Démafouth, il les a exhortés à rentrer au pays pour le dialogue, assurant que leur sécurité serait garantie, même si pour les deux derniers, il a indiqué n’avoir pas l’intention de s’ingérer dans les procédures judiciaires qui pourraient les conduire devant un juge.
Ancien chef d’état-major de l’armée centrafricaine, le général François Bozizé s’est emparé du pouvoir le 15 mars 2003 après plus d’une année à la tête d’une rébellion hostile au président élu Ange Félix Patassé qui l’avait limogé fin octobre 2001.
Après deux années d’une transition dite « consensuelle », il remportera, avec 64% des suffrages, le second tour de l’élection présidentielle de mai 2005 consacrant le retour du pays à la légalité constitutionnelle et sera investi le 11 juin suivant pour un mandat de 5 ans..