Les accusés et leurs avocats au moment du verdict
Le tribunal a reconnu les accusés Idris Ahamed, El Bachard, Line Algoni, Bahal Issen, Ali Moussa, Abdel Madjid, Fadoul Altehein, Ali Djibrine coupables des seuls chefs d'association de malfaiteurs et de détention illégale d'armes et munitions de guerre, les acquittant pour les autres charges faute de preuve.
Il leur a également reconnu des circonstances atténuantes.
La Cour a par contre mis hors de cause acquitté pour tous les chefs d'accusation les nommés Jean Vincent Kongonendji, Fabrice Mbreyo, François Nzapamounazo et Youssouf Ismaïla.
Pour l'un des avocats de la défense, Maître Makpevo , il s'agit d'un "verdict de la sagesse".
Selon lui, les chefs d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, rébellion, crime de guerre et crime contre l'humanité "ne pouvaient pas être retenues contre les accusés parce que eux n'avaient pas commis ces crimes, ils n'avaient pas pris les armes contre les autorités de l'Etat, eux ils ne voulaient pas créer du désordre dans le pays. Ils avaient l'intention de venir attaquer Ali Darass, ça c'était pour défendre la nation".
Dans son réquisitoire, la veille, le procureur général, Eric Didier Tambo avait requis la prison à perpétuité contre les accusés, à l'exception d'un seul.
Il convient de rappeler que ces hommes avaient été arrêtés en 2016 et 2017 par la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) alors qu'ils faisaient route vers Bambari (388 km au nord-est de Bangui) pour combattre les éléments du chef de guerre Ali Darass, qui contrôlaient cette localité.
Il leur a également reconnu des circonstances atténuantes.
La Cour a par contre mis hors de cause acquitté pour tous les chefs d'accusation les nommés Jean Vincent Kongonendji, Fabrice Mbreyo, François Nzapamounazo et Youssouf Ismaïla.
Pour l'un des avocats de la défense, Maître Makpevo , il s'agit d'un "verdict de la sagesse".
Selon lui, les chefs d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, rébellion, crime de guerre et crime contre l'humanité "ne pouvaient pas être retenues contre les accusés parce que eux n'avaient pas commis ces crimes, ils n'avaient pas pris les armes contre les autorités de l'Etat, eux ils ne voulaient pas créer du désordre dans le pays. Ils avaient l'intention de venir attaquer Ali Darass, ça c'était pour défendre la nation".
Dans son réquisitoire, la veille, le procureur général, Eric Didier Tambo avait requis la prison à perpétuité contre les accusés, à l'exception d'un seul.
Il convient de rappeler que ces hommes avaient été arrêtés en 2016 et 2017 par la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) alors qu'ils faisaient route vers Bambari (388 km au nord-est de Bangui) pour combattre les éléments du chef de guerre Ali Darass, qui contrôlaient cette localité.