Plus de 18 pays et 14 organisations internationales se sont retrouvés pour cette réunion de concertation organisée au premier plan par le Programme des nations Unies pour le Développement (PNUD).
Voici publié ci-dessous le Communiqué final sanctionnant cette réunion de concertation.
COMMUNIQUE FINAL
Des délégations représentant 18 pays et 14 organisations internationales et institutions financières se sont rencontrées à Bruxelles le mardi 26 juin 2007 pour une première réunion de concertation des partenaires sur la République Centrafricaine. Cette rencontre préparatoire à la Table Ronde des bailleurs de fonds prévue pour Octobre 2007 à Bruxelles, a été organisée par le PNUD et la Banque Mondiale.
Les travaux de la rencontre ont été présidés par Monsieur Elie Doté, Premier ministre de la RCA. La délégation du PNUD était conduite par M. Katheleen CRAVERO, Secrétaire Général Adjoint et directeur du bureau du PNUD pour la Prévention des Crises et le relèvement et celle de la Banque Mondiale par M. Niels Tcheyan, Directeur des opérations pour la région Afrique.
La première partie de la réunion a été l’occasion pour le Gouvernement de la RCA de présenter la situation économique et sociale du pays, le bilan des réformes et efforts entrepris au cours des quatre dernières années en matière économique et sociale. La mise en œuvre de ces réformes appuyées par les partenaires au développement a permis d’obtenir des résultats probants. Toutefois les bases de la stabilisation demeurent encore fragiles et ne permettent pas au pays de sortir du piège de la pauvreté et d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Un consensus s’est dégagé sur la sécurité comme un facteur déterminant pour le développement économique de la RCA et dans ce sens, le gouvernement a été encouragé à prendre les mesures nécessaires pour ramener la paix sur l’ensemble du territoire et consolider la cohésion sociale.
Les représentants des bailleurs de fonds multilatéraux ont attiré l’attention des participants sur l’appui financier fourni par la communauté financière internationale, résultant des aides bilatérales, le réengagement effectif de la banque Mondiale et de la BAD, l’obtention d’une FRPC du FMI et d’un accord de rééchelonnement par le Club de Paris. Ils ont souligné que les besoins financiers considérables de la RCA nécessitent une aide bien plus importante ainsi que des contributions de nouveaux partenaires. Ceci est indispensable pour aider le pays à sortir définitivement de sa longue crise et commencer à avoir un impact réel sur la pauvreté si répandue et profonde. Mais cette augmentation massive de l’aide nécessite aussi une intensification des efforts du gouvernement en matière économique et financière.
Au cours d’une deuxième session, le gouvernement a exposé les grandes lignes de la stratégie qu’il envisage de mettre en place pour faire face aux défis de la reconstruction du pays. La stratégie met l’accent sur la nécessité de combiner les objectifs de la reconstruction et ceux de la relance économique en vue d’une lutte efficace contre la pauvreté. Pour cela, l’impulsion initiale proviendrait d’importants investissements publics qui seraient relayés rapidement par l’investissement privé.
Cette stratégie prévoit que le total du montant des investissements envisagé soit réparti sur l’ensemble des pôles régionaux de développement à travers quatre domaines prioritaires ayant un impact rapide sur la réduction de la pauvreté : la sécurité, la paix et la justice ; les infrastructures de base et équipements collectifs essentiels ; le développement régional intégré et enfin les services publics et services sociaux de base. Une estimation sommaire des besoins de financement de ce programme a été présentée aux partenaires.
Cette rencontre a été l’occasion pour les autorités centrafricaines et la communauté des bailleurs d’ouvrir un dialogue franc et approfondi sur tous les sujets sans exclusive relatifs à la situation de développement du pays.
Les participants à la réunion ont été frappés par la situation de la pauvreté de la RCA. Ils ont partagé avec le gouvernement, le constat de l’insuffisance et de la lenteur dans la mobilisation des ressources en faveur de la reconstruction de ce pays pourtant reconnu par la communauté internationale comme un état fragile. Par ailleurs, ils ont pris bonne note des réformes engagées par le gouvernement en vue d’améliorer les différents domaines de la gouvernance. En outre, ils ont encouragé le gouvernement à poursuivre et approfondir les réformes dans le domaine de la justice et des droits de l’homme, des finances publiques et de la lutte contre la corruption, et du développement du secteur privé, en particulier par l’amélioration du climat des affaires. Enfin, ils ont noté l’importance de poursuivre les réformes nécessaires en vue d’atteindre le point de décision PPTE en septembre 2007.
La réunion a examiné et appuyé une feuille de route pour la période couvrant le reste de l’année 2007 et se rapportant aux activités majeures devant faire l’objet de concertations entre la RCA et ses partenaires au développement. C’est dans ce cadre, que les partenaires au développement de la RCA envisagent de se retrouver à l’automne 2007 pour examiner le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté au cours d’une Table Ronde des bailleurs de fonds. Cette conférence qui se tiendra dans les locaux de la Commission Européenne qui en assure le parrainage, sera organisée avec les appuis conjoints du PNUD et de la Banque Mondiale.
A cette occasion, les donateurs examineront avec attention les programmes proposés pour la reconstruction du pays et les besoins de financement spécifiques y relatifs. Ces programmes seront examinés à la lumière des grandes options stratégiques prises par le gouvernement centrafricain dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté.
Enfin, les participants à la réunion ont souligné l’importance d’une meilleure coordination de l’aide comme l’un des moyens devant permettre au gouvernement de mieux maîtriser les politiques et stratégies de développement. Dans ce cadre, le Document de Stratégie de Réduction de la pauvreté servirait de cadre de référence pour coordonner l’ensemble des interventions des partenaires.
Voici publié ci-dessous le Communiqué final sanctionnant cette réunion de concertation.
COMMUNIQUE FINAL
Des délégations représentant 18 pays et 14 organisations internationales et institutions financières se sont rencontrées à Bruxelles le mardi 26 juin 2007 pour une première réunion de concertation des partenaires sur la République Centrafricaine. Cette rencontre préparatoire à la Table Ronde des bailleurs de fonds prévue pour Octobre 2007 à Bruxelles, a été organisée par le PNUD et la Banque Mondiale.
Les travaux de la rencontre ont été présidés par Monsieur Elie Doté, Premier ministre de la RCA. La délégation du PNUD était conduite par M. Katheleen CRAVERO, Secrétaire Général Adjoint et directeur du bureau du PNUD pour la Prévention des Crises et le relèvement et celle de la Banque Mondiale par M. Niels Tcheyan, Directeur des opérations pour la région Afrique.
La première partie de la réunion a été l’occasion pour le Gouvernement de la RCA de présenter la situation économique et sociale du pays, le bilan des réformes et efforts entrepris au cours des quatre dernières années en matière économique et sociale. La mise en œuvre de ces réformes appuyées par les partenaires au développement a permis d’obtenir des résultats probants. Toutefois les bases de la stabilisation demeurent encore fragiles et ne permettent pas au pays de sortir du piège de la pauvreté et d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Un consensus s’est dégagé sur la sécurité comme un facteur déterminant pour le développement économique de la RCA et dans ce sens, le gouvernement a été encouragé à prendre les mesures nécessaires pour ramener la paix sur l’ensemble du territoire et consolider la cohésion sociale.
Les représentants des bailleurs de fonds multilatéraux ont attiré l’attention des participants sur l’appui financier fourni par la communauté financière internationale, résultant des aides bilatérales, le réengagement effectif de la banque Mondiale et de la BAD, l’obtention d’une FRPC du FMI et d’un accord de rééchelonnement par le Club de Paris. Ils ont souligné que les besoins financiers considérables de la RCA nécessitent une aide bien plus importante ainsi que des contributions de nouveaux partenaires. Ceci est indispensable pour aider le pays à sortir définitivement de sa longue crise et commencer à avoir un impact réel sur la pauvreté si répandue et profonde. Mais cette augmentation massive de l’aide nécessite aussi une intensification des efforts du gouvernement en matière économique et financière.
Au cours d’une deuxième session, le gouvernement a exposé les grandes lignes de la stratégie qu’il envisage de mettre en place pour faire face aux défis de la reconstruction du pays. La stratégie met l’accent sur la nécessité de combiner les objectifs de la reconstruction et ceux de la relance économique en vue d’une lutte efficace contre la pauvreté. Pour cela, l’impulsion initiale proviendrait d’importants investissements publics qui seraient relayés rapidement par l’investissement privé.
Cette stratégie prévoit que le total du montant des investissements envisagé soit réparti sur l’ensemble des pôles régionaux de développement à travers quatre domaines prioritaires ayant un impact rapide sur la réduction de la pauvreté : la sécurité, la paix et la justice ; les infrastructures de base et équipements collectifs essentiels ; le développement régional intégré et enfin les services publics et services sociaux de base. Une estimation sommaire des besoins de financement de ce programme a été présentée aux partenaires.
Cette rencontre a été l’occasion pour les autorités centrafricaines et la communauté des bailleurs d’ouvrir un dialogue franc et approfondi sur tous les sujets sans exclusive relatifs à la situation de développement du pays.
Les participants à la réunion ont été frappés par la situation de la pauvreté de la RCA. Ils ont partagé avec le gouvernement, le constat de l’insuffisance et de la lenteur dans la mobilisation des ressources en faveur de la reconstruction de ce pays pourtant reconnu par la communauté internationale comme un état fragile. Par ailleurs, ils ont pris bonne note des réformes engagées par le gouvernement en vue d’améliorer les différents domaines de la gouvernance. En outre, ils ont encouragé le gouvernement à poursuivre et approfondir les réformes dans le domaine de la justice et des droits de l’homme, des finances publiques et de la lutte contre la corruption, et du développement du secteur privé, en particulier par l’amélioration du climat des affaires. Enfin, ils ont noté l’importance de poursuivre les réformes nécessaires en vue d’atteindre le point de décision PPTE en septembre 2007.
La réunion a examiné et appuyé une feuille de route pour la période couvrant le reste de l’année 2007 et se rapportant aux activités majeures devant faire l’objet de concertations entre la RCA et ses partenaires au développement. C’est dans ce cadre, que les partenaires au développement de la RCA envisagent de se retrouver à l’automne 2007 pour examiner le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté au cours d’une Table Ronde des bailleurs de fonds. Cette conférence qui se tiendra dans les locaux de la Commission Européenne qui en assure le parrainage, sera organisée avec les appuis conjoints du PNUD et de la Banque Mondiale.
A cette occasion, les donateurs examineront avec attention les programmes proposés pour la reconstruction du pays et les besoins de financement spécifiques y relatifs. Ces programmes seront examinés à la lumière des grandes options stratégiques prises par le gouvernement centrafricain dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté.
Enfin, les participants à la réunion ont souligné l’importance d’une meilleure coordination de l’aide comme l’un des moyens devant permettre au gouvernement de mieux maîtriser les politiques et stratégies de développement. Dans ce cadre, le Document de Stratégie de Réduction de la pauvreté servirait de cadre de référence pour coordonner l’ensemble des interventions des partenaires.