Dans un communiqué publié jeudi matin par la radio nationale, le ministère de la Défense affirme considérer qu’il s’agit « d’allégations mensongères » faisant partie « d’une véritable campagne d’intoxication destinée à semer la confusion dans les esprits au moment où sont lancées les opérations du DDR [Désarmement, Démobilisation, Réinsertion]».
« Pour sa part, le gouvernement est tenté de croire que les auteurs de cette campagne autour de la détention réelle ou supposée de Charles Massi savent mieux que quiconque où il se trouverait à l’heure qu’il est à quel type d’activité se livrerait le leader de la CPJP [Convention des patriotes pour la justice et la paix] aux frontières poreuses qui constituent des zones à risque où sévissent des mercenaires et malfaiteurs de tout acabit » souligne le communiqué.
« Hormis les annonces et les revirements spectaculaires de Charles Massi, le gouvernement n’a nullement connaissance de ses faits et gestes si ce n’est son interpellation en 2008 au Cameroun » ainsi que son arrestation au Tchad, « intervenue à la suite de ses multiples tentatives d’atteindre de manière rocambolesque la frontière avec la Centrafrique en vue de constituer son mouvement de rébellion », indique également le communiqué.
En conséquence, le gouvernement suggère qu’il soit recommandé à Charles Massi « plutôt d’entrer dans le processus de paix et de dialogue engagé depuis le Dialogue Politique Inclusif » et d’intégrer le comité de pilotage du DDR, instance qui « demeure encore ouverte à tous les protagonistes de la crise centrafricaine, y compris ceux qui n’ont pas signé l’accord global de paix afin de favoriser leur adhésion au processus de paix ».
Le démenti du gouvernement intervient près d'une semaine après que le parti (Forum démocratique pour la modernité) et l'épouse de Charles Massi aient publié un communiqué affirmant que ce dernier aurait succombé, le 8 janvier dernier, aux tortures qu'il aurait subies à la prison de Bossembélé (157 km au nord-ouest de Bangui).
Ministre des Mines sous la présidence d'Ange Félix Patassé (1993-2003), Charles Massi tombe en disgrâce en 1998, année de création du Forum démocratique pour la modernité (Fodem), avant d'être condamné à mort par contumace en 2002 suite à l'échec d'un coup d'Etat revendiqué par l'ancien président André Kolingba.
Rentré en Centrafrique à la faveur de la prise du pouvoir du général François Bozizé (2003), il revient au gouvernement en 2005 comme ministre d'Etat aux Transports puis au Développement rural, avant d'entrer en rébellion après son départ du gouvernement en 2007.
« Pour sa part, le gouvernement est tenté de croire que les auteurs de cette campagne autour de la détention réelle ou supposée de Charles Massi savent mieux que quiconque où il se trouverait à l’heure qu’il est à quel type d’activité se livrerait le leader de la CPJP [Convention des patriotes pour la justice et la paix] aux frontières poreuses qui constituent des zones à risque où sévissent des mercenaires et malfaiteurs de tout acabit » souligne le communiqué.
« Hormis les annonces et les revirements spectaculaires de Charles Massi, le gouvernement n’a nullement connaissance de ses faits et gestes si ce n’est son interpellation en 2008 au Cameroun » ainsi que son arrestation au Tchad, « intervenue à la suite de ses multiples tentatives d’atteindre de manière rocambolesque la frontière avec la Centrafrique en vue de constituer son mouvement de rébellion », indique également le communiqué.
En conséquence, le gouvernement suggère qu’il soit recommandé à Charles Massi « plutôt d’entrer dans le processus de paix et de dialogue engagé depuis le Dialogue Politique Inclusif » et d’intégrer le comité de pilotage du DDR, instance qui « demeure encore ouverte à tous les protagonistes de la crise centrafricaine, y compris ceux qui n’ont pas signé l’accord global de paix afin de favoriser leur adhésion au processus de paix ».
Le démenti du gouvernement intervient près d'une semaine après que le parti (Forum démocratique pour la modernité) et l'épouse de Charles Massi aient publié un communiqué affirmant que ce dernier aurait succombé, le 8 janvier dernier, aux tortures qu'il aurait subies à la prison de Bossembélé (157 km au nord-ouest de Bangui).
Ministre des Mines sous la présidence d'Ange Félix Patassé (1993-2003), Charles Massi tombe en disgrâce en 1998, année de création du Forum démocratique pour la modernité (Fodem), avant d'être condamné à mort par contumace en 2002 suite à l'échec d'un coup d'Etat revendiqué par l'ancien président André Kolingba.
Rentré en Centrafrique à la faveur de la prise du pouvoir du général François Bozizé (2003), il revient au gouvernement en 2005 comme ministre d'Etat aux Transports puis au Développement rural, avant d'entrer en rébellion après son départ du gouvernement en 2007.