Centrafrique: le Président François Bozizé invite toutes les parties prenantes à une mobilisation accrue

Yaloké, 31 juillet (ACAP) - Le Président François Bozizé, au cours de la célébration de la 27ème Journée nationale de l’arbre à Yaloké à 225 km au nord-ouest de la capitale Bangui, et dont le thème choisi pour la circonstance est : « arbre pour un développement durable et responsable » a invité toutes les parties prenantes, administration, partenaires au développement, société civile et communautés impliqués dans le processus de la conservation des ressources forestières à une mobilisation efficiente afin de garantir l’efficacité de la politique forestière et environnementale, samedi 30 juillet 2011.



« La désertification, la surexploitation des ressources naturelles, la démographie galopante et nos modes de la consommation non durable sont aggravés par le changement climatique qui nous invite tous à agir dans le sens de la responsabilité pour l’environnement et la conciliation entre les activités du développement humain et l’équilibre de la nature », a lancé le Président François Bozizé.
 
Il a estimé que « la mutualisation de nos intelligences doit nous permettre d’avancer ensemble pour trouver un compromis nécessaire aux problèmes liés à la conciliation du l’enjeu du développement et l’impératif de la protection de l’environnement ».
 
Il a considéré que ces doubles exigences de conservation des ressources forestières et le développement socioéconomique implique une concertation permanente entre les populations, les Etats et les partenaires au développement. Avant de souligner que la République Centrafricaine fait partie de l’espace géographique qui abrite l’un des plus grands massifs forestiers tropicaux de la planète.
 
Le Président François Bozizé a fait savoir que la disposition du nouveau code forestier et l’élaboration des normes d’aménagement forestier qui a mis en place au niveau de quatre préfectures les périmètres de reboisement avec des essences à croissance rapide  ce qui traduit la volonté du gouvernement centrafricain à freiner le processus de la déforestation anarchique.
 
Car, a-t-il expliqué la disparition des écosystèmes serait préjudiciable à toutes les actions de la République Centrafricaine.
 
Les différentes mesures prises qui concilient les impératifs de la croissance économique et avec la nécessité de la conservation des ressources forestières ont permis d’éviter la fermeture des Industries forestières en République Centrafricaine a souligné le chef de l’Etat.
 
Il faut souligner que la République Centrafricaine a décidé de célébrer chaque année la Journée nationale de l’arbre depuis 1984 car, selon le ministre des Eaux, Forêts  Chasse et Pêche, Emmanuel Bizot, elle est exposée sans cesse aux différentes activités destructives liées aux pressions humaines.
 
Le but de cette journée est d’amener la population à prendre conscience du danger qui menace les ressources forestières. Pour lui, le thème rappelle l’importance dans le développement socioéconomique de la République Centrafricaine. Le développement durable et responsable signifie, a-t-il commenté, la conservation des ressources forestières et l’adaptation en matière de gestion de sa grande technologie et institutionnelle de manière à répondre d’une manière satisfaisante aux besoins de la génération présente et future.
 
Le ministre Emmanuel Bizot a admis que le secteur forestier centrafricain occupe le 1er rang en valeur d’exploitation soit environ 35 milliards de FCFA et contribue à la création de 400 emplois et couvre 90% de besoins énergétiques en jouant un rôle essentiel dans l’alimentation.
 
Toutefois, a conseillé le ministre Bizot « il serait souhaitable de repenser une mode de consommation renouvelable afin de protéger notre massif forestier véritable puit de Gaz à effet de Serre (GES).
 
Plus de 12 milles hectares de périmètres avec des essences à croissance rapide ont été réalisés ajoutant que compte tenu de du défi à relever la promotion et la valorisation des ressources forestières doit prendre en compte les forêts de plantations.
 
Le maire de la ville de Yaloké, Det Raphaël a dans son allocution présenté quelques doléances de la population de Yaloké au chef de l’Etat notamment la dotation de Centre de Santé de Yaloké en médicaments et ambulances, ériger le collège d’enseignement général en lycée et la réhabilitation des pistes Yaloké-Gbapi, Yaloké-Gaga, Yaloké- Boda.
 
La sous préfecture de Yaloké couvre une superficie de 4720km² et une population de 58.000 habitants, les différentes activités pratiquées sont l’agriculture, l’élevage, l’exploitation artisanale de mines et le commerce.
 

Mardi 2 Aout 2011
Basile REBENE / ACAP
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