M. Andjembé a déclaré que « les économies de la Cemac se caractérisent par une polarisation qui s’est accentuée ces dernières autour du secteur pétrolier », précisant qu’au plan de l’activité économique, la part du secteur pétrolier dans le PIB s’est située à 42,6% du PIB de la sous région en 2006, contre 19,7% du PIB en 1994.
Il a relevé que le dynamisme de ce secteur est également observé au niveau des investissements productifs, précisant que l’investissement pétrolier a représenté 37,4% de l’investissement global en 2006 et 49,4% des investissements privés de la sous région.
Le Gouverneur de la Beac a également déclaré que dans le domaine des échanges extérieurs, « les recettes d’exploitations d’origine pétrolière ont représenté 82,9% des exploitations totales de la Cemac en 2006, soit 42,8% du Pib ».
Précisons qu’en 1994, elles représentaient 63,4% des ressources totales, soit 21,1% du Pib.
M. Andjémbé a en outre précisé qu’au niveau des finances publiques, les recettes d’origine pétrolière ont représenté 70,5% du Pib, contre respectivement 42,9% et 6,7% en 1994.
En ce qui concerne la problématique de la diversification économique, M. Andjembé a déclaré que « cela reste posé et est devenu plus qu’actuelle ».
« Les différents scénarii à moyen terme réalisés par les services de la Beac dans le cadre de l’élaboration des prévisions économiques et financières de la Cemac sur la période 2008- 2010 montrent un net ralentissement de la croissance économique qui se situerait autour de 3%, en liaison avec la poursuite de la baisse de la production pétrolière, nonobstant un léger rebond en 2008 », a déclaré M. Andjémbé.
Il a par ailleurs fait constater que la contribution du secteur non pétrolier à la croissance s’est située en moyenne autour de 4% au cours des sept dernières années. Cette croissance, a-t-il dit, s’avère encore insuffisante pour asseoir les bases d’une croissance robuste à moyen terme et apte à réduire sensiblement la pauvreté et à combattre le chômage.
Pour terminer, le gouverneur de la Beac à relevé trois aspects qu’il estime devoir retenir l’attention des participants de ce forum, à s’avoir l’identification économique à la lumière des expériences de diversification réussies dans d’autres régions du monde, l’examen du cadre et des stratégies permettant d’assurer une diversification à la fois horizontale et verticale et, enfin, la prise en compte de la dimension régionale dans le processus de diversification des économies de la Cemac.
En ouvrant les travaux, le ministre gabonais de l’Economie, des finances, du budget et de la privatisation, M. Paul Toungui, a déclaré que la problématique de la diversification des économies de la Cemac est au centre des préoccupations des pouvoirs publics de la sous région.
« Cette question interpelle tous les acteurs de la vie économique et en particulier les gouvernements, les opérateurs économiques, les représentants du secteur financier, les universitaires, les chercheurs et la société civile, a -t-il fait savoir, précisant que depuis les années 70, la plupart des Etats de la sous région avaient élaboré et mis en œuvre des politiques et des stratégies de diversification économique visant à élargir les sources de la croissance en vue de réduire la vulnérabilité des économies et de faire asseoir des bases de développement économique et social harmonieux et durable.
M. Toungui a relevé certaines avancées dans le domaine de l’industrialisation de quelques filières, mais a fait également constater que beaucoup reste à faire pour « redresser durablement les contraintes qui entravent l’essor de l’investissement privé, car a-t-il dit, « les performances de nos économies sont encore fortement tributaires de quelques matières premières (généralement instables).
Le forum va s’articuler autour de six panels, entre autres, la diversification des bases de production et croissance économique, la compétitivité extérieure des pays de la Cemac dans le contexte de libéralisation des échanges des biens et services, les infrastructures publiques, l’aménagement du territoire et croissance économique dans les pays de la Cemac, l’état des lieux de la formation et de la recherche-développement, la question de la gouvernance et le climat des affaires et surtout le problème de la mobilisation des ressources internes et la promotion des investissements non pétroliers.
Notez que ce forum regroupe plus de 150 participants venus des pays de la Cemac, parmi lesquels, des opérateurs économiques, des représentants du secteur financier, des universitaires, des chercheurs et des représentants de la société civile.
Il a relevé que le dynamisme de ce secteur est également observé au niveau des investissements productifs, précisant que l’investissement pétrolier a représenté 37,4% de l’investissement global en 2006 et 49,4% des investissements privés de la sous région.
Le Gouverneur de la Beac a également déclaré que dans le domaine des échanges extérieurs, « les recettes d’exploitations d’origine pétrolière ont représenté 82,9% des exploitations totales de la Cemac en 2006, soit 42,8% du Pib ».
Précisons qu’en 1994, elles représentaient 63,4% des ressources totales, soit 21,1% du Pib.
M. Andjémbé a en outre précisé qu’au niveau des finances publiques, les recettes d’origine pétrolière ont représenté 70,5% du Pib, contre respectivement 42,9% et 6,7% en 1994.
En ce qui concerne la problématique de la diversification économique, M. Andjembé a déclaré que « cela reste posé et est devenu plus qu’actuelle ».
« Les différents scénarii à moyen terme réalisés par les services de la Beac dans le cadre de l’élaboration des prévisions économiques et financières de la Cemac sur la période 2008- 2010 montrent un net ralentissement de la croissance économique qui se situerait autour de 3%, en liaison avec la poursuite de la baisse de la production pétrolière, nonobstant un léger rebond en 2008 », a déclaré M. Andjémbé.
Il a par ailleurs fait constater que la contribution du secteur non pétrolier à la croissance s’est située en moyenne autour de 4% au cours des sept dernières années. Cette croissance, a-t-il dit, s’avère encore insuffisante pour asseoir les bases d’une croissance robuste à moyen terme et apte à réduire sensiblement la pauvreté et à combattre le chômage.
Pour terminer, le gouverneur de la Beac à relevé trois aspects qu’il estime devoir retenir l’attention des participants de ce forum, à s’avoir l’identification économique à la lumière des expériences de diversification réussies dans d’autres régions du monde, l’examen du cadre et des stratégies permettant d’assurer une diversification à la fois horizontale et verticale et, enfin, la prise en compte de la dimension régionale dans le processus de diversification des économies de la Cemac.
En ouvrant les travaux, le ministre gabonais de l’Economie, des finances, du budget et de la privatisation, M. Paul Toungui, a déclaré que la problématique de la diversification des économies de la Cemac est au centre des préoccupations des pouvoirs publics de la sous région.
« Cette question interpelle tous les acteurs de la vie économique et en particulier les gouvernements, les opérateurs économiques, les représentants du secteur financier, les universitaires, les chercheurs et la société civile, a -t-il fait savoir, précisant que depuis les années 70, la plupart des Etats de la sous région avaient élaboré et mis en œuvre des politiques et des stratégies de diversification économique visant à élargir les sources de la croissance en vue de réduire la vulnérabilité des économies et de faire asseoir des bases de développement économique et social harmonieux et durable.
M. Toungui a relevé certaines avancées dans le domaine de l’industrialisation de quelques filières, mais a fait également constater que beaucoup reste à faire pour « redresser durablement les contraintes qui entravent l’essor de l’investissement privé, car a-t-il dit, « les performances de nos économies sont encore fortement tributaires de quelques matières premières (généralement instables).
Le forum va s’articuler autour de six panels, entre autres, la diversification des bases de production et croissance économique, la compétitivité extérieure des pays de la Cemac dans le contexte de libéralisation des échanges des biens et services, les infrastructures publiques, l’aménagement du territoire et croissance économique dans les pays de la Cemac, l’état des lieux de la formation et de la recherche-développement, la question de la gouvernance et le climat des affaires et surtout le problème de la mobilisation des ressources internes et la promotion des investissements non pétroliers.
Notez que ce forum regroupe plus de 150 participants venus des pays de la Cemac, parmi lesquels, des opérateurs économiques, des représentants du secteur financier, des universitaires, des chercheurs et des représentants de la société civile.