Feu le professeur Goumba, lors d'une conférence de presse, à Bangui
Dès l'annonce de la nouvelle, le Premier ministre Faustin Archange Touadéra s'est rendu à la clinique Chouaib, située au centre-ville de la capitale centrafricaine pour rendre hommage à son illustre prédécesseur.
Aucune réaction officielle n'était disponible, lundi en milieu de matinée à Bangui où la nouvelle s'est répandu comme une traînée de poudre au sein de la population.
Vice-président du conseil entre 1957 et 1958 avant de devenir président du conseil, puis premier ministre en 1959 après la mort accidentelle de Barthélemy Boganda, Abel Goumba est contraint à l'exil en France, puis au Rwanda après l'élection à la présidence de la République Centrafricaine de son rival David Dacko, qui proclame l'indépendance du pays le 13 août 1960.
Rentré au pays en mars 1981, après le renversement de l'empereur Bokassa, il tentera à quatre reprises infructueuses (1981, 1993, 1999, 2005) de revenir au pouvoir à la tête de son parti, le Front patriotique oubanguien (FPO), devenu Front patriotique pour le progrès (FPP) en 1991 et dont il quitte la présidence en 2006 pour se consacrer à ses fonctions de Médiateur de la République.
Considéré dans son pays comme l’héritier politique du président Barthélémy Boganda, fondateur de la République Centrafricaine, Abel Goumba a présenté, le 15 janvier 2007 à Bangui, le premier volume de ses mémoires, qu’il a voulu publier de son vivant, et dont le second volume a été publié par lui-même, fin avril dernier.
Cet ouvrage intitulé « les mémoires et les réflexions politiques du résistant anti-colonial, démocrate et militant panafricaniste, Abel Goumba » traduit, selon son auteur la volonté de
«montrer aux générations contemporaines et futures la causalité historique entre les maux dont nous souffrons en ce moment et les échecs historiques de nos jeunes Etats ».
Aucune réaction officielle n'était disponible, lundi en milieu de matinée à Bangui où la nouvelle s'est répandu comme une traînée de poudre au sein de la population.
Vice-président du conseil entre 1957 et 1958 avant de devenir président du conseil, puis premier ministre en 1959 après la mort accidentelle de Barthélemy Boganda, Abel Goumba est contraint à l'exil en France, puis au Rwanda après l'élection à la présidence de la République Centrafricaine de son rival David Dacko, qui proclame l'indépendance du pays le 13 août 1960.
Rentré au pays en mars 1981, après le renversement de l'empereur Bokassa, il tentera à quatre reprises infructueuses (1981, 1993, 1999, 2005) de revenir au pouvoir à la tête de son parti, le Front patriotique oubanguien (FPO), devenu Front patriotique pour le progrès (FPP) en 1991 et dont il quitte la présidence en 2006 pour se consacrer à ses fonctions de Médiateur de la République.
Considéré dans son pays comme l’héritier politique du président Barthélémy Boganda, fondateur de la République Centrafricaine, Abel Goumba a présenté, le 15 janvier 2007 à Bangui, le premier volume de ses mémoires, qu’il a voulu publier de son vivant, et dont le second volume a été publié par lui-même, fin avril dernier.
Cet ouvrage intitulé « les mémoires et les réflexions politiques du résistant anti-colonial, démocrate et militant panafricaniste, Abel Goumba » traduit, selon son auteur la volonté de
«montrer aux générations contemporaines et futures la causalité historique entre les maux dont nous souffrons en ce moment et les échecs historiques de nos jeunes Etats ».