Mme Obiageli Ezekweseli visitant les quartiers sinistrés de Yapelé et Bacongo (ph. YAKA MAIDE/Acap)
Après une séance de travail, en fin de matinée, avec Sylvain Maliko, le ministre d’Etat chargé du Plan et de l’Economie, qui lui a exposé les difficultés enregistrées dans les secteurs agricole, forestier, minier et énergétique, entre autres, Mme Ezekweseli a visité, dans l’après-midi, un chantier de construction d’un canal d’évacuation dans ces deux quartiers qui ont payé un lourd tribut aux inondations de juin-juillet dernier.
Plus de 150 maisons construites en matériaux de fortune s’étaient alors écroulées, faisant officiellement 1500 familles sinistrées, soit environ 11 mille personnes, parmi lesquelles de nombreux enfants et femmes en raison.
Pour les responsables de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP), qui coordonne les chantiers du projet d’urgence de réhabilitation des services urbains (PURISU), les inondations étaient dues à l’encombrement du canal de drainage, dépourvu d’ouvrage de maçonnerie et livré à l’herbe folle et aux ordures jetées par les riverains.
D’où l’importance de l’ouvrage en construction, qui risque de rester inachevé sans un financement supplémentaire, nécessaire en raison du coût très élevé du ciment (pas moins de 10 000 F CFA le sac) importé par la route depuis le Cameroun.
Plus de 150 maisons construites en matériaux de fortune s’étaient alors écroulées, faisant officiellement 1500 familles sinistrées, soit environ 11 mille personnes, parmi lesquelles de nombreux enfants et femmes en raison.
Pour les responsables de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP), qui coordonne les chantiers du projet d’urgence de réhabilitation des services urbains (PURISU), les inondations étaient dues à l’encombrement du canal de drainage, dépourvu d’ouvrage de maçonnerie et livré à l’herbe folle et aux ordures jetées par les riverains.
D’où l’importance de l’ouvrage en construction, qui risque de rester inachevé sans un financement supplémentaire, nécessaire en raison du coût très élevé du ciment (pas moins de 10 000 F CFA le sac) importé par la route depuis le Cameroun.
vice-présidente pour la Région Afrique de la Banque Mondiale s'entretenant avec la population du quartier Ben-zvi (ph. YAKA MAIDE/Acap)
A quelques rues du canal, un homme explique à Mme Ezekweseli comment les habitants surpris par les inondations avaient dû creuser à la hâte un conduit de fortune pour évacuer les eaux.
« Nous allons compléter les travaux du grand canal, mais il est important de savoir gérer vos ordures, sinon ça ne servira à rien de creuser », lui répond son interlocutrice, ajoutant qu’il est important que la communauté apporte sa part à la résolution des problèmes de ce genre.
« Nous allons compléter les travaux du grand canal, mais il est important de savoir gérer vos ordures, sinon ça ne servira à rien de creuser », lui répond son interlocutrice, ajoutant qu’il est important que la communauté apporte sa part à la résolution des problèmes de ce genre.
Rencontre avec la société civile (ph. YAKA MAIDE/Acap)
« Les populations ont un rôle à jouer, chaque société doit trouver elle-même les solutions à ses problèmes, la Banque Mondiale vient juste pour appuyer », répétera Mme Ezekweseli quelques instants plus tard au quartier Ben-vi devant un groupe de jeunes chargé de sensibiliser la population à la gestion des ordures.
La journée s’achève par une rencontre avec des représentants de la société civile devant lesquels la vice-présidente pour la Région Afrique de la Banque Mondiale insiste sur l’importance des questions de lutte contre la corruption et de transparence dans la gestion car pour lutter contre la pauvreté il est important que les ressources soient bien gérées.
La journée s’achève par une rencontre avec des représentants de la société civile devant lesquels la vice-présidente pour la Région Afrique de la Banque Mondiale insiste sur l’importance des questions de lutte contre la corruption et de transparence dans la gestion car pour lutter contre la pauvreté il est important que les ressources soient bien gérées.