Selon le décret présidentiel daté du 2 décembre dernier, les comités préfectoraux de trésorerie, composés d’un président (le Préfet), un rapporteur (le trésorier régional ou l’agence spécial de la préfecture) et des seize (16) membres (les fonctionnaires de la préfecture), ont pour mission de garantir la mobilisation des ressources et leur utilisation efficiente dans le cadre strict qui leur est fixé.
Les comités préfectoraux de trésorerie sont chargés, entre autres, de constater le versement régulier de la TVA à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), constater et certifier les réalisations des recettes fiscales, taxes et autres recettes des services financiers et des départements générateurs des menus recettes et de constater le transfert effectif des 60 % des recettes à la direction générale du trésor et de la comptabilité publique par le responsable des services du trésor de la localité.
« Nous nous sommes rendu compte qu’il faudrait absolument mettre en place un dispositif comme ce que nous sommes entrain de faire à Bangui, dans un premier temps pour sécuriser les ressources à l’intérieur du pays, dans un deuxième temps contrôler systématiquement, verrouiller et maîtriser toutes les dépenses qui sont réalisées à l’intérieur du pays pour appuyer les différentes localités », a expliqué M. Kadre.
« Lorsque vous prenez le niveau des ressources globales de la RCA, les provinces représentent à peine 10 % de niveau des ressources globales mobilisées à l’intérieur du pays, ce qui pose un certain nombre de problèmes", a-t-il précisé.
« Avec la mise en place de ces comités préfectoraux de trésorerie, toutes les autorités locales sont impliquées dans la mobilisation des ressources à l’intérieur du pays, nous pensons que c’est une réforme extrêmement importante pour notre pays », a conclu M. Abdallah Kadre.
Il convient de souligner qu'au niveau central, les finances de l'Etat sont administrées depuis quelques années par un comité de trésorerie présidé par le chef de l'Etat François Bozizé.
Les comités préfectoraux de trésorerie sont chargés, entre autres, de constater le versement régulier de la TVA à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), constater et certifier les réalisations des recettes fiscales, taxes et autres recettes des services financiers et des départements générateurs des menus recettes et de constater le transfert effectif des 60 % des recettes à la direction générale du trésor et de la comptabilité publique par le responsable des services du trésor de la localité.
« Nous nous sommes rendu compte qu’il faudrait absolument mettre en place un dispositif comme ce que nous sommes entrain de faire à Bangui, dans un premier temps pour sécuriser les ressources à l’intérieur du pays, dans un deuxième temps contrôler systématiquement, verrouiller et maîtriser toutes les dépenses qui sont réalisées à l’intérieur du pays pour appuyer les différentes localités », a expliqué M. Kadre.
« Lorsque vous prenez le niveau des ressources globales de la RCA, les provinces représentent à peine 10 % de niveau des ressources globales mobilisées à l’intérieur du pays, ce qui pose un certain nombre de problèmes", a-t-il précisé.
« Avec la mise en place de ces comités préfectoraux de trésorerie, toutes les autorités locales sont impliquées dans la mobilisation des ressources à l’intérieur du pays, nous pensons que c’est une réforme extrêmement importante pour notre pays », a conclu M. Abdallah Kadre.
Il convient de souligner qu'au niveau central, les finances de l'Etat sont administrées depuis quelques années par un comité de trésorerie présidé par le chef de l'Etat François Bozizé.