Il s’agira pour l’essentiel de discuter de la mise en place du comité de pilotage et du calendrier d’exécution du programme de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR), point d’orgue du retour à la paix en République centrafricaine.
Par ailleurs, le communiqué final de la réunion de Libreville a été rendu public mardi par les délégués des organismes et Etat dont on retient, en substance, l’impérieuse nécessité de voir « la mise en place rapide du Comité de suivi des recommandations du Dialogue politique inclusif devant entériner l’érection du Comité de pilotage, en vue de parvenir à une paix durable en RCA, minée par plusieurs années de guerre ».
S’exprimant à propos du refus d’une importante frange de l’opposition, à savoir la coalition UFVN [Union des Forces Vives de la Nation] de prendre part au gouvernement d’ouverture du Premier ministre Faustin Archange Touadera, et comprenant le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), François Lonseny Fall, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations- Unies a estimé, après avoir précisé que la réunion de Libreville visait à rendre hommage au rôle déterminant joué par le médiateur, le Président Omar Bongo Ondimba dans le processus de paix en Centrafrique, que « nous aurions souhaité voir toutes les entités qui ont participé au Dialogue figurer au sein du nouveau gouvernement comme voulu par le forum(...) ».
« Je ne dirai pas que nous sommes inquiets, étant donné que l’UFVN a souhaité faire partie du Comité de suivi (…) nous espérons que les forces centrafricaines comprendront que la paix, dont le processus a été impulsé par le Président Bongo, mérite d’être poursuivi par tous les acteurs impliqués », a-t-il ajouté.
La paix en question en RCA a encore été mise à mal le week- end dernier, quelques semaines seulement après la tenue des discussions de trêve, en violation du cessez-le-feu, lorsque, dans le Nord centrafricain, la région de Ndélé, frontalière avec le Soudan, était en proie à trois attaques de rebelles non identifiés contre des colonnes des FACA (Forces Armées Centrafricaines), faisant plusieurs tués.
« en attendant la réussite du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), il faut s’attendre encore à quelques petits évènements, ce qui s’est passé à Ndélé n’est pas, en réalité, un problème qui touche les groupes rebelles, vous savez que ce pays a connu pendant très longtemps des conflits et, tant que l’on n’a pas un véritable programme de DDR, il faut toujours s’attendre à quelques affrontements. Nous espérons entamer très rapidement le DDR après la réunion de jeudi », a ajouté le représentant des Nations-Unies en Centrafrique.
Le DDR, et plus largement le processus de paix, exige d’énormes moyens financiers, c’est pourquoi, dira François Lonseny Fall, cette rencontre de la capitale gabonaise « est l’occasion de lancer un appel à la communauté internationale. Les fonds octroyés à ce jour par les Nations-Unies étant dérisoires, pour que les Etats se montrent généreux, afin de terminer le processus de paix; et le DDR en est la pierre angulaire ».
GN/CHL/DCD/09
Par ailleurs, le communiqué final de la réunion de Libreville a été rendu public mardi par les délégués des organismes et Etat dont on retient, en substance, l’impérieuse nécessité de voir « la mise en place rapide du Comité de suivi des recommandations du Dialogue politique inclusif devant entériner l’érection du Comité de pilotage, en vue de parvenir à une paix durable en RCA, minée par plusieurs années de guerre ».
S’exprimant à propos du refus d’une importante frange de l’opposition, à savoir la coalition UFVN [Union des Forces Vives de la Nation] de prendre part au gouvernement d’ouverture du Premier ministre Faustin Archange Touadera, et comprenant le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), François Lonseny Fall, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations- Unies a estimé, après avoir précisé que la réunion de Libreville visait à rendre hommage au rôle déterminant joué par le médiateur, le Président Omar Bongo Ondimba dans le processus de paix en Centrafrique, que « nous aurions souhaité voir toutes les entités qui ont participé au Dialogue figurer au sein du nouveau gouvernement comme voulu par le forum(...) ».
« Je ne dirai pas que nous sommes inquiets, étant donné que l’UFVN a souhaité faire partie du Comité de suivi (…) nous espérons que les forces centrafricaines comprendront que la paix, dont le processus a été impulsé par le Président Bongo, mérite d’être poursuivi par tous les acteurs impliqués », a-t-il ajouté.
La paix en question en RCA a encore été mise à mal le week- end dernier, quelques semaines seulement après la tenue des discussions de trêve, en violation du cessez-le-feu, lorsque, dans le Nord centrafricain, la région de Ndélé, frontalière avec le Soudan, était en proie à trois attaques de rebelles non identifiés contre des colonnes des FACA (Forces Armées Centrafricaines), faisant plusieurs tués.
« en attendant la réussite du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), il faut s’attendre encore à quelques petits évènements, ce qui s’est passé à Ndélé n’est pas, en réalité, un problème qui touche les groupes rebelles, vous savez que ce pays a connu pendant très longtemps des conflits et, tant que l’on n’a pas un véritable programme de DDR, il faut toujours s’attendre à quelques affrontements. Nous espérons entamer très rapidement le DDR après la réunion de jeudi », a ajouté le représentant des Nations-Unies en Centrafrique.
Le DDR, et plus largement le processus de paix, exige d’énormes moyens financiers, c’est pourquoi, dira François Lonseny Fall, cette rencontre de la capitale gabonaise « est l’occasion de lancer un appel à la communauté internationale. Les fonds octroyés à ce jour par les Nations-Unies étant dérisoires, pour que les Etats se montrent généreux, afin de terminer le processus de paix; et le DDR en est la pierre angulaire ».
GN/CHL/DCD/09