Vendredi 1er juillet 2011, 15h30 heure locale. Dans le jardin de l’Institut Pasteur de Bangui, l’ambiance elle celle d’une fête, d’une grande fête. A droite, le bataillon d’honneur qui vient rendre honneur justement au Président de la République, car « à tout seigneur tout honneur », disait Corneille. A gauche c’est le personnel de l’IPB en uniforme du cinquantenaire. Juste au milieu, un groupe de danse traditionnel livre du beau spectacle, en attendant l’arrivée du Chef de l’Etat François Bozizé qui ne tardera d’ailleurs pas à apparaitre et installé à la tribune officielle.
Et puis c’est la décoration. D’abord la Directrice générale de l’Institut Pasteur, le Professeur Alice Dautry et Dr Mirdad Kazanji, Directeur de l’IPB élevés tous les deux par le Chef de l’Etat au grade d’Officier dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine. Puis deux cadres de l’IPB, Mme Gouandjika et Emmanuel Nakouné Yandoko qui reçoivent la médaille d’Officier des Palmes académiques des mains de l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Jean Pierre Vidon.
« Nous célébrons aujourd’hui plus qu’une simple inauguration et un anniversaire déjà très significatif ; il s’agit d’affirmer l’engagement renouvelé de l’Institut Pasteur et de l’Institut Pasteur de Bangui auprès des autorités de ce pays » pour trouver ensemble des réponses aux défis sanitaires et de « faire de la RCA un acteur majeur de cette réponse au niveau international », a indiqué le Professeur Alice Dautry dans son discours.
Pour la Directrice générale de l’Institut Pasteur, la construction d’un laboratoire P3 à l’IPB vient renforcer sa position de centre de référence en matière de recherche scientifique dans la sous-région. « L’IPB est au cœur de ce réseau (réseau des Instituts Pasteur), au cœur d’un pays : la République Centrafricaine, au cœur d’une région émergente : l’Afrique Centrale. (…) Par sa situation géographique au cœur de l’Afrique Centrale qui se caractérise par une diversité d’écosystèmes, l’IPB constitue une structure scientifique privilégiée pour la veille microbiologique », a-t-elle souligné.
Elle a indiqué que les laboratoires P2 et P3 offre des chances exceptionnelles de recherches dans la sous-région en matière de diagnostic. « Un tel laboratoire unique dans le pays, représente une opportunité rare et permet de développer sur place les capacités de détection et de diagnostic répondant aux exigences du règlement sanitaire international », a-t-elle dit.
Après avoir rappelé les grandes réalisations scientifiques de l’IPB depuis sa création en Centrafrique en 1961, le Directeur de l’IPB Dr Mirdad Kazanji s’est réjoui des nouvelles installations qui selon lui sont inédites en Afrique subsaharienne.
Emerveillé d’avoir pu parachever le projet de son prédécesseur en rendant effective la construction de ce laboratoire, Dr Mirdad Kazanji estime que la République Centrafricaine vient d’accueillir « les installations de recherche les plus modernes d’Afrique subsaharienne » qui vont permettre d’approfondir les recherches dans le domaine virologique et en particulier sur le VIH/Sida et les maladies émergentes, a-t-il fait remarquer.
Le ministre de la Santé Jean Michel Mandaba n’est pas resté indifférent. Il a lui aussi félicité les contributions multiformes de l’IPB dans la recherche des solutions aux problèmes de santé en Centrafrique. Notamment les échanges d’informations sur les résultats des recherches qui permettent au gouvernement de prendre de décisions au bon moment pour sauver la population.
Après ces différents discours, le Président de la République a fait la découverte du buste de Louis Pasteur le savant et père fondateur de l’Institut Pasteur réalisé par l’artiste français Paul Natter avant de couper le ruban symbolique des nouvelles installations de l’IPB pour mettre un terme à la fête.
Inauguré en 1961 à Bangui, l’Institut Pasteur de Bangui intervient dans trois domaines principaux : la recherche, la formation et l’appui à la santé publique. Sur le plan international, le réseau des Instituts Pasteur compte 32 instituts repartis sur les cinq continents.
Et puis c’est la décoration. D’abord la Directrice générale de l’Institut Pasteur, le Professeur Alice Dautry et Dr Mirdad Kazanji, Directeur de l’IPB élevés tous les deux par le Chef de l’Etat au grade d’Officier dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine. Puis deux cadres de l’IPB, Mme Gouandjika et Emmanuel Nakouné Yandoko qui reçoivent la médaille d’Officier des Palmes académiques des mains de l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Jean Pierre Vidon.
« Nous célébrons aujourd’hui plus qu’une simple inauguration et un anniversaire déjà très significatif ; il s’agit d’affirmer l’engagement renouvelé de l’Institut Pasteur et de l’Institut Pasteur de Bangui auprès des autorités de ce pays » pour trouver ensemble des réponses aux défis sanitaires et de « faire de la RCA un acteur majeur de cette réponse au niveau international », a indiqué le Professeur Alice Dautry dans son discours.
Pour la Directrice générale de l’Institut Pasteur, la construction d’un laboratoire P3 à l’IPB vient renforcer sa position de centre de référence en matière de recherche scientifique dans la sous-région. « L’IPB est au cœur de ce réseau (réseau des Instituts Pasteur), au cœur d’un pays : la République Centrafricaine, au cœur d’une région émergente : l’Afrique Centrale. (…) Par sa situation géographique au cœur de l’Afrique Centrale qui se caractérise par une diversité d’écosystèmes, l’IPB constitue une structure scientifique privilégiée pour la veille microbiologique », a-t-elle souligné.
Elle a indiqué que les laboratoires P2 et P3 offre des chances exceptionnelles de recherches dans la sous-région en matière de diagnostic. « Un tel laboratoire unique dans le pays, représente une opportunité rare et permet de développer sur place les capacités de détection et de diagnostic répondant aux exigences du règlement sanitaire international », a-t-elle dit.
Après avoir rappelé les grandes réalisations scientifiques de l’IPB depuis sa création en Centrafrique en 1961, le Directeur de l’IPB Dr Mirdad Kazanji s’est réjoui des nouvelles installations qui selon lui sont inédites en Afrique subsaharienne.
Emerveillé d’avoir pu parachever le projet de son prédécesseur en rendant effective la construction de ce laboratoire, Dr Mirdad Kazanji estime que la République Centrafricaine vient d’accueillir « les installations de recherche les plus modernes d’Afrique subsaharienne » qui vont permettre d’approfondir les recherches dans le domaine virologique et en particulier sur le VIH/Sida et les maladies émergentes, a-t-il fait remarquer.
Le ministre de la Santé Jean Michel Mandaba n’est pas resté indifférent. Il a lui aussi félicité les contributions multiformes de l’IPB dans la recherche des solutions aux problèmes de santé en Centrafrique. Notamment les échanges d’informations sur les résultats des recherches qui permettent au gouvernement de prendre de décisions au bon moment pour sauver la population.
Après ces différents discours, le Président de la République a fait la découverte du buste de Louis Pasteur le savant et père fondateur de l’Institut Pasteur réalisé par l’artiste français Paul Natter avant de couper le ruban symbolique des nouvelles installations de l’IPB pour mettre un terme à la fête.
Inauguré en 1961 à Bangui, l’Institut Pasteur de Bangui intervient dans trois domaines principaux : la recherche, la formation et l’appui à la santé publique. Sur le plan international, le réseau des Instituts Pasteur compte 32 instituts repartis sur les cinq continents.
