Dans son mot de circonstance, le président Bozizé a déclaré que "la jeunesse a un rôle très important à jouer dans la reconstruction du pays". Pourtant, a-t-il déploré, "cette jeunesse est vouée au désoeuvrement, au sous-emploi, à l'analphabétisme et au sida", aggravant ainsi la pauvreté de la population dont elle constitue 64%.
Il a également demandé à la jeunesse de renoncer à la culture de la violence et de "préserver la démocratie et la liberté" pour lesquelles elle a toujours combattu. Pour le président Bozizé, la commémoration de la journée d'aujourd'hui devait être une occasion de réflexion sur les stratégies de consolidation de la paix et de la sécurité et de lutte contre la pauvreté et le sida.
Il a enfin demandé au chef du gouvernement de faire un effort pour la résolution des problèmes des jeunes et des femmes centrafricains, réitérant son propos selon lequel "l'année 2007 est l'année de la jeunesse et de la femme".
Le président du comité d'organisation de la journée, M. Benjamin Rendékouzou, a pour sa part demandé la nationalisation de la journée des Martyrs afin de lui donner plus d'ampleur et l'amélioration des conditions d'études et de l'emploi des jeunes.
La journée des martyrs est célébrée en mémoire de plusieurs centaines d'élèves et étudiants tués les 18, 19 et 20 janvier 1979 après s'être soulevés pour protester contre le port obligatoire d'uniformes scolaires imposé par l'Empereur Jean Bedel Bokassa Ier, alors que leurs parents accusaient plusieurs mois d'arriérés de salaire, rappelle-t-on.
Il a également demandé à la jeunesse de renoncer à la culture de la violence et de "préserver la démocratie et la liberté" pour lesquelles elle a toujours combattu. Pour le président Bozizé, la commémoration de la journée d'aujourd'hui devait être une occasion de réflexion sur les stratégies de consolidation de la paix et de la sécurité et de lutte contre la pauvreté et le sida.
Il a enfin demandé au chef du gouvernement de faire un effort pour la résolution des problèmes des jeunes et des femmes centrafricains, réitérant son propos selon lequel "l'année 2007 est l'année de la jeunesse et de la femme".
Le président du comité d'organisation de la journée, M. Benjamin Rendékouzou, a pour sa part demandé la nationalisation de la journée des Martyrs afin de lui donner plus d'ampleur et l'amélioration des conditions d'études et de l'emploi des jeunes.
La journée des martyrs est célébrée en mémoire de plusieurs centaines d'élèves et étudiants tués les 18, 19 et 20 janvier 1979 après s'être soulevés pour protester contre le port obligatoire d'uniformes scolaires imposé par l'Empereur Jean Bedel Bokassa Ier, alors que leurs parents accusaient plusieurs mois d'arriérés de salaire, rappelle-t-on.