Après avoir rappelé la situation politique du pays après la tenue du Dialogue politique inclusif, le Président de l’Assemblée nationale a déploré le fait que certaines recommandations de ces assises « aient été mises à rudes épreuves par les événements tragiques de Ndélé, de Bossembélé et de Batangafo ».
« En effet, après les satisfecits que nous nous sommes délivrés au sortir du dialogue politique inclusif, qui pouvait croire que les armes allaient tonner de si tôt » ?, s’est interrogé Célestin Leroy Gaombalet.
« Sincèrement, j’ai du mal à comprendre que ceux-là mêmes, qui n’ont pas été en mesure de fournir au peuple centrafricain, à l’occasion du dialogue politique inclusif les raisons qui les ont conduits à prendre les armes, il y a quelques années et qui se sont contentés de demander pardon du bout des lèvres, reprennent à nouveau le chemin de la rébellion pour soit disant obtenir le respect des engagements qui auraient été pris en leur faveur », a-t-il relevé.
Le président de l’Assemblée nationale Célestin Leroy Gaombalet a rappelé l’actualité économique qui demeure fortement marquée par la répercussion de la crise financière et économique internationale.
« Certes, la crise financière ne touche pas directement la République Centrafricaine ; il n’en demeure pas moins que ses conséquences économiques la frappent de plein fouet, notamment dans les deux secteurs essentiels que sont la forêt et les mines », a-t-il noté.
En ce qui concerne la forêt, a précisé le Président Gaombalet, la situation a été rendue particulièrement difficile par la chute des cours du bois et du fléchissement drastique de la demande extérieure avec comme conséquences immédiates l’arrêt des activités dans les sociétés d’exploitation forestière et la mise en chômage partiel ou le licence ment pur et simple des dizaines voire des centaines de travailleurs.
« Ces désagréments du secteur forestier ont eu également des répercussions sur les autres secteurs de l’économie dont particulièrement celui des transports », a-t-il poursuivi.
Pour le secteur minier, a ajouté le Président Célestin Leroy Gaombalet, « la crise concerne principalement le diamant et l’or qui constituent avec le bois les produits phares à l’exportation de la République Centrafricaine ».
« Cette crise aura naturellement de graves conséquences sur les finances publiques du fait du fléchissement des recettes fiscales et de la raréfaction de l’aide financière internationale », a –t-il fait observer.
« Il est attendu de votre gouvernement, malgré l’étroitesse de sa marge de manoeuvre, qu’il prenne des mesures à la fois courageuses et efficaces pour faire face à cette crise dont les conséquences doivent déjà se faire sentir sur les recettes budgétaires de l’Etat et sur les conditions de vie de nos compatriotes », a –t-il lancé à l’endroit du premier ministre.
S’agissant de l’ordre du jour de cette première session, M. Gaombalet a indiqué qu’il sera examiné plusieurs projets de loi, entre autres le projet de loi portant organisation de la médecine traditionnelle et protection de l’emblème et du nom Croix Rouge ; le projet de loi portant révision du statut général de la fonction publique ; le projet de loi portant modification de la loi organique relative à l’Assemblée nationale.
Il a également signalé la probable réception des projets de loi découlant des recommandations fortes du dialogue politique inclusif dont la mise en œuvre devrait intervenir au courant de cette année 2009.
Signalons que avant le démarrage effectif de cette session, il sera procédé au renouvellement partiel du Bureau de l’Assemblée nationale prévu pour vendredi 6 mars 2009, conformément à l’article 51 de la Constitution du 27 novembre 2004.
« En effet, après les satisfecits que nous nous sommes délivrés au sortir du dialogue politique inclusif, qui pouvait croire que les armes allaient tonner de si tôt » ?, s’est interrogé Célestin Leroy Gaombalet.
« Sincèrement, j’ai du mal à comprendre que ceux-là mêmes, qui n’ont pas été en mesure de fournir au peuple centrafricain, à l’occasion du dialogue politique inclusif les raisons qui les ont conduits à prendre les armes, il y a quelques années et qui se sont contentés de demander pardon du bout des lèvres, reprennent à nouveau le chemin de la rébellion pour soit disant obtenir le respect des engagements qui auraient été pris en leur faveur », a-t-il relevé.
Le président de l’Assemblée nationale Célestin Leroy Gaombalet a rappelé l’actualité économique qui demeure fortement marquée par la répercussion de la crise financière et économique internationale.
« Certes, la crise financière ne touche pas directement la République Centrafricaine ; il n’en demeure pas moins que ses conséquences économiques la frappent de plein fouet, notamment dans les deux secteurs essentiels que sont la forêt et les mines », a-t-il noté.
En ce qui concerne la forêt, a précisé le Président Gaombalet, la situation a été rendue particulièrement difficile par la chute des cours du bois et du fléchissement drastique de la demande extérieure avec comme conséquences immédiates l’arrêt des activités dans les sociétés d’exploitation forestière et la mise en chômage partiel ou le licence ment pur et simple des dizaines voire des centaines de travailleurs.
« Ces désagréments du secteur forestier ont eu également des répercussions sur les autres secteurs de l’économie dont particulièrement celui des transports », a-t-il poursuivi.
Pour le secteur minier, a ajouté le Président Célestin Leroy Gaombalet, « la crise concerne principalement le diamant et l’or qui constituent avec le bois les produits phares à l’exportation de la République Centrafricaine ».
« Cette crise aura naturellement de graves conséquences sur les finances publiques du fait du fléchissement des recettes fiscales et de la raréfaction de l’aide financière internationale », a –t-il fait observer.
« Il est attendu de votre gouvernement, malgré l’étroitesse de sa marge de manoeuvre, qu’il prenne des mesures à la fois courageuses et efficaces pour faire face à cette crise dont les conséquences doivent déjà se faire sentir sur les recettes budgétaires de l’Etat et sur les conditions de vie de nos compatriotes », a –t-il lancé à l’endroit du premier ministre.
S’agissant de l’ordre du jour de cette première session, M. Gaombalet a indiqué qu’il sera examiné plusieurs projets de loi, entre autres le projet de loi portant organisation de la médecine traditionnelle et protection de l’emblème et du nom Croix Rouge ; le projet de loi portant révision du statut général de la fonction publique ; le projet de loi portant modification de la loi organique relative à l’Assemblée nationale.
Il a également signalé la probable réception des projets de loi découlant des recommandations fortes du dialogue politique inclusif dont la mise en œuvre devrait intervenir au courant de cette année 2009.
Signalons que avant le démarrage effectif de cette session, il sera procédé au renouvellement partiel du Bureau de l’Assemblée nationale prévu pour vendredi 6 mars 2009, conformément à l’article 51 de la Constitution du 27 novembre 2004.