Centrafrique : Ouverture d'un livre de condoléances en mémoire de l'ancien président André Kolingba.

Bangui 26 fev. (ACAP) - Les manifestations liées aux obsèques officielles de l'ancien président de la République, le Général André Kolingba, ont démarré, vendredi 26 février, avec l'ouverture à l'hôtel de ville de Bangui d'un livre de condoléances.



La chef du Bureau des Nations-Unies en Centrafrique, Mme Zewdé, signant le registre de condoléances (photo C. Bada/Acap)
De nombreuses personnalités du pays et des chefs de missions diplomatiques accrédités au près de la République Centrafricaine se sont succédé à l'hôtel de ville de Bangui pour signer ce document, en présence des enfants du défunt.

Après le passage du Président de l’Assemblée Nationale Célestin Leroy Gaombalet, viennent les membres du gouvernement dirigés par le premier ministre Faustin Archange Touadéra.

« C’est une impression d’émotion qui aujourd’hui nous envahit le corps. Parce que c’est une illustre personnalité de notre pays qui vient de quitter son pays », fait savoir le ministre d'Etat à la communication M. Cyriaque Gonda.

Bien qu'ému, ce dernier se dit satisfait de l’accueil que le peuple centrafricain a réservé au corps du défunt président transféré jeudi 25 février à Bangui. « C’est avec un sentiment émotif, émouvant que son peuple est en train d’accompagner le président André Kolingba à sa dernière demeure », a-t-il souligné.

Dans l’ordre, des personnalités aussi bien nationales qu'étrangères succèdent à l'Hôtel de ville de Bangui pour signer le livre de condoléances ouvert pour la circonstance. Il s'agit des présidents des institutions de la République, des représentants des organisations internationales, des ambassadeurs des pays amis de la République Centrafricaine.


Après la signature du registre, l'ancien président Ange Félix Patassé présente ses condoléances à Désiré Kolingba, fils du défunt (photo D. Koutou/Acap)
L’ancien président Ange Félix Patassé a également exprimé ses sentiments d'émotions à travers la signature de ce livre.

« Quand on perd un parent on a du souci. Et si on perd une personne comme mon frère André Kolingba dont la dimension dépasse le cadre centrafricain et qui a fait ses preuves que notre pays connaisse la phase du développement de la démocratie chez nous, tout centrafricain digne doit lui rendre un vibrant hommage », a-t-il affirmé, larmes aux yeux.

Il a aussi invité les Centrafricains à se souvenir du regretté « qui vient de nous quitter juste à la veille de ce grand évènement », a-t-il déclaré faisant allusion aux prochaines échéances électorales. permanent.

Débutée ce jour vendredi 26 février, cette signature de ce livre de condoléances prendra fin le samedi 27 février avant les obsèques nationales prévues pour le 2 Mars prochain.

Samedi 27 Février 2010
V. Bero/ACAP
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