Centrafrique : Ouverture d’un atelier de formation des cadres du secteur publics le nouveau code des marchés publics

Bangui, 26 nov,(ACAP)-Un atelier de formation sur le nouveau code des marchés publics s’est ouvert, jeudi 26 novembre 2009 à Bangui, en présence de M. Arthur Dangbi, vice président du Conseil de régulation des marchés publics.



Regroupant une cinquantaine de cadres du secteur parapublic, cet atelier organisé par l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) et financé par l’Union Européenne à travers le projet d’Appui aux réformes du secteur du ministère des finances (AREMIF), vise non seulement à informer en détail les participants sur les nouvelles procédures du code des marchés publics, les étapes franchies et celles à venir, mais également à présenter ses textes d’application et à solliciter la contribution des participants à ce vaste chantier national dont ils sont les acteurs de premier plan.

Selon M. Arthur Dangbi, la réforme du système national de passation et de gestion des marchés publics, voulue par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, a abouti à une première étape significative avec l’adoption de la loi numéro 08.017 du 06 juin 2008, portant code des marchés publics et délégation de service des marchés publics en République centrafricaine.

« Ce nouveau code comporte des innovations, à savoir une définition du champ d’application de la nouvelle réglementation, une responsabilisation accrue des maîtres d’ouvrage, une nette séparation des fonctions des fonctions de passation, de contrôle et de régulation des marchés de gré à gré et de nouveaux mécanismes de recours de soumissionnaires qui s’estiment lésés », a souligné M.Dangbi.

Il a par ailleurs indiqué que la réforme d’un système comme celui des marchés publics est un processus complexe, lent et difficile, qui demande beaucoup de moyens et un engagement du gouvernement et des principaux acteurs.

« Dix sept mois après la promulgation de la ,loi portant code des marchés publics, les nouvelles procédures tardent à être appliquées par tous pour plusieurs raisons , notamment l’insuffisance de moyens financiers alloués à la poursuite des réformes, la faiblesse des capacités en ressources humaines et des résistances au changement de la part de certains services de l’administration ».

Il convient de signaler que cet atelier de deux jours fait suite à d’autres assises organisées précédemment à l’intention d’autres groupes pour le même objectif.











Jeudi 26 Novembre 2009
Basile Rébéné/ACAP.
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