Organisé par le Projet « Promotion des droits des communautés de Bakota », ce séminaire regroupant une quarantaine de représentants des communauté Baaka (pygmées) du village Bakota, dans la préfecture de la Lobaye, au sud de la capitale Bangui et ceux des ONG vise à sensibiliser les participants sur les droits des peuples autochtones afin de les pousser à agir dans le sens de la promotion et de la protection desdits droits à travers des approches et instruments appropriés.
Il s'agit également d'amener les représentants de l’administration à dialoguer avec les autochtones et d'amener les ONG à faire des propositions, (sous forme de déclaration ou recommandation) à l’intention des autorités compétentes et censées favoriser la promotion des droits des peuples autochtones.
« C’est un séminaire qui va porter sur les droits des peuples autochtones mais avec une petite réflexion concrète sur un projet réalisé dans le village de Bakota où nous avons travaillé pendant sept mois avec les communautés autochtones et bantu », a précisé M. Jérôme Sitamon, coordonnateur adjoint de l’ONG Maison de l’Enfant et de la Femme Pygmées (MEFP).
M. Ngbandongo Gaston, chef de village de la communauté Baaka, a quant à lui souligné que la discrimination persiste encore dans le village Bakota, où les pygmées sont considérés comme esclaves par les Bantus.
« Nos enfants sont humiliés par leurs collègues bantus. A l’école, les enfants bantus ne veulent pas s’asseoir sur la même table que les enfants bantus parce qu’ils disent que les enfants pygmées dégagent des odeurs nauséabond »,a-t-il expliqué.
Il a également ajouté que les pygmées sont souvent employés soit pour la chasse, soit pour cultiver contre un faible salaire, et sont fouettés pour n’avoir pas ramené du gibier.
Durant trois jours, les participants seront édifiés sur les droits des peuples autochtones et les droits de l’homme, en particulier sur les instruments et articles pertinents relatifs aux peuples autochtones et l'introduction au projet de « Promotion des droits des communautés autochtones de Bakota ».
Il convient de noter que ce séminaire de quatre jours prendra fin le vendredi 26 février 2010.
Il s'agit également d'amener les représentants de l’administration à dialoguer avec les autochtones et d'amener les ONG à faire des propositions, (sous forme de déclaration ou recommandation) à l’intention des autorités compétentes et censées favoriser la promotion des droits des peuples autochtones.
« C’est un séminaire qui va porter sur les droits des peuples autochtones mais avec une petite réflexion concrète sur un projet réalisé dans le village de Bakota où nous avons travaillé pendant sept mois avec les communautés autochtones et bantu », a précisé M. Jérôme Sitamon, coordonnateur adjoint de l’ONG Maison de l’Enfant et de la Femme Pygmées (MEFP).
M. Ngbandongo Gaston, chef de village de la communauté Baaka, a quant à lui souligné que la discrimination persiste encore dans le village Bakota, où les pygmées sont considérés comme esclaves par les Bantus.
« Nos enfants sont humiliés par leurs collègues bantus. A l’école, les enfants bantus ne veulent pas s’asseoir sur la même table que les enfants bantus parce qu’ils disent que les enfants pygmées dégagent des odeurs nauséabond »,a-t-il expliqué.
Il a également ajouté que les pygmées sont souvent employés soit pour la chasse, soit pour cultiver contre un faible salaire, et sont fouettés pour n’avoir pas ramené du gibier.
Durant trois jours, les participants seront édifiés sur les droits des peuples autochtones et les droits de l’homme, en particulier sur les instruments et articles pertinents relatifs aux peuples autochtones et l'introduction au projet de « Promotion des droits des communautés autochtones de Bakota ».
Il convient de noter que ce séminaire de quatre jours prendra fin le vendredi 26 février 2010.