Centrafrique: Le ministre François Noueyama propose pour la Centrafrique une approche intégrée de la REDD

Bangui, 13 mars. (ACAP) – Le ministre de l’Environnement et de l’Ecologie François Naoueyama a souhaité développer une approche intégrée participative, efficace impliquant tous les acteurs concernés par le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de REDD en Centrafrique, lors du lancement du projet régional de renforcement des capacités institutionnelles en matière de REDD pour la gestion durable des forêts dans le bassin du Congo, mardi 13 mars 2012, à Bangui.



Le ministre François Naoueyama a souligné que la banque Mondiale appuie les pays du Bassin du Congo dans cette approche régionale pour la REDD+ avec un don de 13 millions de dollars américains du Fonds pour l’Environnement Mondiale (FEM). Cet appui a pour objectif de renforcer les capacités institutionnelles et techniques des pays, afin de se préparer au futur mécanisme REDD+.

Il a indiqué que ce projet a été approuvé en juillet 2011 et sera mis en œuvre pour une durée de cinq ans allant de décembre 2011 à décembre 2016.
Le ministre François Naoueyama  a rappelé que le gouvernement de la République Centrafricaine  soucieux de la conservation de son écosystème a signé le 28 novembre 2011 l’accord de partenariat volontaire  avec l’Union Européenne dans le cadre de processus FLEGT par la traçabilité du bois.

Le représentant de la Banque Mondiale Ibrahim MIDOU a fait savoir que ce projet vise entre autres à augmenter la visibilité du bassin du Congo sur la scène internationale, à faciliter le développement  local  sur la REDD.

Notons que cet atelier sous régional organisé par le ministère de l’Environnement et de l’Ecologie avec l’appui financier de la Banque Mondiale, a pour objectif de renforcer des capacités institutionnelles en matière de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et la Dégradation forestière (REDD) pour  une gestion durable des forêts dans le bassin du  Congo et a mobilisé les experts venus des six pays de la COMIFAC, notamment, La République Démocratique du Congo, le Congo, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Gabon et la Guinée Equatoriale.


Mercredi 14 Mars 2012
François Biongo / ACAP
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