Centrafrique: Le Président du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité, Daniel Nditiféï Boy-Sembé réclame la publication de la conclusion du rapport d’audit

Bangui, 1er sept (ACAP)- Le Président du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité, Daniel Nditiféï Boy-Sembé a réclamé au cours d’un point de presse relative à la crise qui perdure à la Caisse Nationale de Sécurité, « la publication immédiate sur la place publique de la conclusion du rapport d’audit de l’Inspection Générale d’Etat commandité par le Premier ministre, Archange Faustin Touadéra, pour que chaque centrafricain puisse apprécier son contenu », jeudi 1er septembre 2011, à Bangui.



Il est établi que lors de leur installation par l’Inspecteur général d’Etat, a-t-il poursuivi,  mission leur a été donnée de créer une condition favorable  de passage de l’OCSS à la Caisse nationale de Sécurité dont le montant de financement de la feuille de route de plan d’action est chiffré à 131 millions de francs Cfa.  C’est autour  de financement du plan d’action que le Conseil d’Administration a fait l’objet d’une accusation de  détournement de la part de ces détracteurs.
 
Le Président   Daniel Nditiféï  Boy-Sembé a  qualifié d’illégaux les deux arrêtés portant suspension du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité et l’autre mettant en place un Comité de gestion.
 
Selon lui, les deux arrêtés sont totalement   aux antipodes  de nos textes et de la dernière instruction présidentielle du 1er juin 2011, interdisant aux ministres de procéder à la nomination à la haute fonction de l’Etat ou à la révocation par un arrêté ministériel.
 
« Le conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité a souligné avec  force que son combat se situe au  respect    des textes  qui gouvernent la République », a-t-il fait remarquer.
 
« Le ministre Noël  Ramandan s’est comporté   en comploteur pour déstabiliser le Conseil d’Administration de la Caisse nationale de Sécurité. Il faut dans ce pays, nous apprenions à respecter la loi. Personne n’est pas au dessus de la loi », a  conclu Daniel Nditiféï Boy-Sembé.

Vendredi 2 Septembre 2011
Sébastien Lamba/ACAP