Le but de cet exercice est de donner davantage d’explications à l’opinion nationale et internationale à propos du réajustement du prix des produits pétroliers à la pompe dès le 1er janvier 2012.
La raison fondamentale soutenue par le Ministre d’Etat Sylvain Ndoutingaï est la subvention des hydrocarbures par le gouvernement au cours des années antérieures à hauteur de 600 millions de francs CFA par mois afin de maintenir un prix bas par rapport au prix réel à appliquer.
Sylvain Ndoutingaï a poursuivi en expliquant que « cette subvention profite le plus aux riches, notamment les industriels et les grands opérateurs économiques, qui consomment le plus les hydrocarbures que les pauvres ». D’où la mesure salutaire d’interrompre ces subventions et injecter les excédents générés par cette réforme dans le social.
Les mesures d’accompagnement identifiées par le gouvernement à la suite de ce réajustement concernent « l’application de la nouvelle grille salariale des enseignants du supérieur ; le déblocage des salaires allant de 2004 à 2007 ; les investissements dans les domaines de la santé, de l’éducation, des affaires sociales, des infrastructures et des secteurs porteurs de croissance comme les forêts, les mines et l’agriculture ».
Revenant au réajustement du prix des produits pétroliers à la pompe, le ministre d’Etat aux Finances et au Budget a fait savoir que si le gouvernement n’avait pas mesuré son impact sur le panier de la ménagère, le pétrole lampant devrait normalement coûter 759 francs CFA au lieu de 630 francs CFA, prix actuellement fixé. Il en est de même pour le super qui devrait être vendu à 860 francs CFA au lieu de 840 francs CFA. Enfin, le prix du gas-oil devrait être de 888 francs CFA au lieu de 830 francs CFA.
Pour ce qui est des raisons subsidiaires, Sylvain Ndoutingaï s’est appesanti sur des faits tels que le budget de 2012, qui situe dans l’ordre de 217 milliards de francs CFA, ne comporte pas le chapitre des aides budgétaires.
En outre, la République Centrafricaine n’est pas pays producteurs de pétrole. De ce fait, elle est encline à subir les fluctuations des cours mondiaux du baril du pétrole.
Le membre du gouvernement a également axé ses justificatifs sur la position continentale de la République Centrafricaine. Cette position a pour conséquence de maintenir à un niveau très élevé le coût des transports par rapport aux autres pays de la sous région d’Afrique centrale.
« L’insuffisance des bénéfices générés par l’exploitation des ressources naturelles ; la baisse de la production agricole et la réduction drastique du nombre des entreprises de quatre cent autrefois à seulement à une quarantaine actuellement, suite aux soubresauts politico-militaires qu’a connu le pays entre 1996 et 2003, sont autant d’axes ayant privé l’Etat de ressources excédentaires », selon le Ministre d’Etat aux Finances et au Budget.
Les membres du gouvernement ayant accompagné le Ministre d’Etat Sylvain Ndoutingaï sont : le Ministre d'Etat chargé du Développement des Transports, le Colonel Anicet Parfait Mbay ; le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Prévoyance sociale, M. Noël Ramadan ; le Ministre du Commerce et de l'Industrie, Mme Marlyn Mouliom Roosalem ; le Ministre de la Communication, de la Culture démocratique et Civique, M. Alfred Taïnga Poloko ; le Ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, M. Léopold Mboli Fatran et la Ministre de la Promotion des petites et moyennes entreprises, du Secteur informel et du Guichet unique, Mme Albertine Agoundoukoua Mbissa.
Rappelons que dès l’application du réajustement du prix des hydrocarbures dès le jour du nouvel an, les conducteurs des taxis et bus ont été les premiers à observer une grève très suivie qui a paralysé la vie socioéconomique le mercredi 4 janvier 2012. Les pourparlers ayant permis de dénouer la crise ont mis autour de la même table à travers un comité dont les résolutions des travaux en commissions verront le jour dans très bientôt toutes les entités concernées par la question.
Il s’agit des transporteurs internationaux, du groupement des transporteurs centrafricains, des transporteurs fluviaux, des propriétaires de taxis et bus, des représentants du Ministère des Finances, de la sécurité publique, des Transports, et des responsables syndicats des conducteurs de taxis et bus.
La raison fondamentale soutenue par le Ministre d’Etat Sylvain Ndoutingaï est la subvention des hydrocarbures par le gouvernement au cours des années antérieures à hauteur de 600 millions de francs CFA par mois afin de maintenir un prix bas par rapport au prix réel à appliquer.
Sylvain Ndoutingaï a poursuivi en expliquant que « cette subvention profite le plus aux riches, notamment les industriels et les grands opérateurs économiques, qui consomment le plus les hydrocarbures que les pauvres ». D’où la mesure salutaire d’interrompre ces subventions et injecter les excédents générés par cette réforme dans le social.
Les mesures d’accompagnement identifiées par le gouvernement à la suite de ce réajustement concernent « l’application de la nouvelle grille salariale des enseignants du supérieur ; le déblocage des salaires allant de 2004 à 2007 ; les investissements dans les domaines de la santé, de l’éducation, des affaires sociales, des infrastructures et des secteurs porteurs de croissance comme les forêts, les mines et l’agriculture ».
Revenant au réajustement du prix des produits pétroliers à la pompe, le ministre d’Etat aux Finances et au Budget a fait savoir que si le gouvernement n’avait pas mesuré son impact sur le panier de la ménagère, le pétrole lampant devrait normalement coûter 759 francs CFA au lieu de 630 francs CFA, prix actuellement fixé. Il en est de même pour le super qui devrait être vendu à 860 francs CFA au lieu de 840 francs CFA. Enfin, le prix du gas-oil devrait être de 888 francs CFA au lieu de 830 francs CFA.
Pour ce qui est des raisons subsidiaires, Sylvain Ndoutingaï s’est appesanti sur des faits tels que le budget de 2012, qui situe dans l’ordre de 217 milliards de francs CFA, ne comporte pas le chapitre des aides budgétaires.
En outre, la République Centrafricaine n’est pas pays producteurs de pétrole. De ce fait, elle est encline à subir les fluctuations des cours mondiaux du baril du pétrole.
Le membre du gouvernement a également axé ses justificatifs sur la position continentale de la République Centrafricaine. Cette position a pour conséquence de maintenir à un niveau très élevé le coût des transports par rapport aux autres pays de la sous région d’Afrique centrale.
« L’insuffisance des bénéfices générés par l’exploitation des ressources naturelles ; la baisse de la production agricole et la réduction drastique du nombre des entreprises de quatre cent autrefois à seulement à une quarantaine actuellement, suite aux soubresauts politico-militaires qu’a connu le pays entre 1996 et 2003, sont autant d’axes ayant privé l’Etat de ressources excédentaires », selon le Ministre d’Etat aux Finances et au Budget.
Les membres du gouvernement ayant accompagné le Ministre d’Etat Sylvain Ndoutingaï sont : le Ministre d'Etat chargé du Développement des Transports, le Colonel Anicet Parfait Mbay ; le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Prévoyance sociale, M. Noël Ramadan ; le Ministre du Commerce et de l'Industrie, Mme Marlyn Mouliom Roosalem ; le Ministre de la Communication, de la Culture démocratique et Civique, M. Alfred Taïnga Poloko ; le Ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, M. Léopold Mboli Fatran et la Ministre de la Promotion des petites et moyennes entreprises, du Secteur informel et du Guichet unique, Mme Albertine Agoundoukoua Mbissa.
Rappelons que dès l’application du réajustement du prix des hydrocarbures dès le jour du nouvel an, les conducteurs des taxis et bus ont été les premiers à observer une grève très suivie qui a paralysé la vie socioéconomique le mercredi 4 janvier 2012. Les pourparlers ayant permis de dénouer la crise ont mis autour de la même table à travers un comité dont les résolutions des travaux en commissions verront le jour dans très bientôt toutes les entités concernées par la question.
Il s’agit des transporteurs internationaux, du groupement des transporteurs centrafricains, des transporteurs fluviaux, des propriétaires de taxis et bus, des représentants du Ministère des Finances, de la sécurité publique, des Transports, et des responsables syndicats des conducteurs de taxis et bus.