Ange Félix Patassé en compagnie de son épouse Angeline, lors de sa conférence de presse samedi à Bangui (photo Acap/Kobadobo)
« Je serai candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2010 », a-t-il annoncé souhaitant laisser la question de leadership au sein du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), parti dont il est le président fondateur à la justice.
« Je peux créer un nouveau parti, j’ai la capacité. Mais pour le moment, j’ai opté pour une candidature indépendante pour préserver l’unité du parti », a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, Ange Félix Patassé souhaite une « élection sereine et fiable » pour permettre à la population de sortir de « la situation catastrophique et misérable » dans laquelle elle se trouve actuellement.
Abordant la question d’une éventuelle poursuite judiciaire de la Cour pénale internationale (CPI) contre lui, il a répondu que sa conscience ne lui reprochait rien.
« D’ailleurs la CPI a vu mon avocat, jusqu’à preuve du contraire, la CPI dit que Patassé n’est pas responsable de ce qui s’est passé (…). Et même si je partais à la CPI, j’irai en accusateur et non en accusé », a-t-il réitéré.
Ange Félix Patassé estime par contre qu’il lui appartient d’engager une procédure judiciaire contre les auteurs des multiples tentatives de coups d’Etat ou des coups d’Etat contre son régime. « Mais le moment n’est pas encore venu, je suis rentré pour l’unité », a-t-il relevé.
A la question de savoir il souhaite revenir au pouvoir avec son âge (72 ans), il a répondu qu’ « un homme politique ne vieillit jamais, il est toujours régénéré, il se régénère à travers son programme », programme qu’il promet de mettre à la disposition de la presse dans les prochains jours.
En exil à Lomé au Togo depuis 2003 après avoir été renversé par son ancien Chef d’Etat major, François Bozizé, actuel Président de la République Centrafricaine, Ange Félix Patassé est rentré au pays le 30 octobre dernier après avoir bénéficié d’une amnistie qui lui permis de prendre part au Dialogue Politique Inclusif (DPI) en décembre 2008.
Ange Félix Patassé qui affirme être « rentré définitivement au pays » après sept an d’exil, envisage de reconquérir le pouvoir qu’il affirme avoir « mal géré à cause de l’ignorance et des mauvais conseillers », en 2010, demandant pardon à la population et prônant l’unité « pour un Centrafrique rénové ».
« Je peux créer un nouveau parti, j’ai la capacité. Mais pour le moment, j’ai opté pour une candidature indépendante pour préserver l’unité du parti », a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, Ange Félix Patassé souhaite une « élection sereine et fiable » pour permettre à la population de sortir de « la situation catastrophique et misérable » dans laquelle elle se trouve actuellement.
Abordant la question d’une éventuelle poursuite judiciaire de la Cour pénale internationale (CPI) contre lui, il a répondu que sa conscience ne lui reprochait rien.
« D’ailleurs la CPI a vu mon avocat, jusqu’à preuve du contraire, la CPI dit que Patassé n’est pas responsable de ce qui s’est passé (…). Et même si je partais à la CPI, j’irai en accusateur et non en accusé », a-t-il réitéré.
Ange Félix Patassé estime par contre qu’il lui appartient d’engager une procédure judiciaire contre les auteurs des multiples tentatives de coups d’Etat ou des coups d’Etat contre son régime. « Mais le moment n’est pas encore venu, je suis rentré pour l’unité », a-t-il relevé.
A la question de savoir il souhaite revenir au pouvoir avec son âge (72 ans), il a répondu qu’ « un homme politique ne vieillit jamais, il est toujours régénéré, il se régénère à travers son programme », programme qu’il promet de mettre à la disposition de la presse dans les prochains jours.
En exil à Lomé au Togo depuis 2003 après avoir été renversé par son ancien Chef d’Etat major, François Bozizé, actuel Président de la République Centrafricaine, Ange Félix Patassé est rentré au pays le 30 octobre dernier après avoir bénéficié d’une amnistie qui lui permis de prendre part au Dialogue Politique Inclusif (DPI) en décembre 2008.
Ange Félix Patassé qui affirme être « rentré définitivement au pays » après sept an d’exil, envisage de reconquérir le pouvoir qu’il affirme avoir « mal géré à cause de l’ignorance et des mauvais conseillers », en 2010, demandant pardon à la population et prônant l’unité « pour un Centrafrique rénové ».