Centrafrique : Albert Besse encourage les bailleurs de fonds à soutenir la RCA dans sa lutte contre la pauvreté

Bangui, 3 juil (ACAP)- Le ministre des Finances et du Budget, Albert Besse a encouragé les autres bailleurs, à emboîter le pas au Fonds Monétaire International (FMI) pour accompagner les efforts du gouvernement dans sa recherche d’une croissance soutenue et durable tel que défini dans le document de stratégie de réduction de la lutte contre la pauvreté et celui de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.



Cette déclaration a été faite lundi 2 juillet 2012, lors d’un point de presse sur le programme triennal 2012-2014 de la République Centrafricaine appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) dont le montant se chiffre à 31 milliards de francs Cfa. Selon le ministre Albert Besse, le gouvernement s’engage à poursuivre ces reformes en partenariat avec les bailleurs pour un avenir meilleur de la République Centrafricaine. Profitant de cette situation, le ministre Albert Besse a témoigné toute la gratitude du gouvernement au Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International, au Bureau de l’Administrateur Représentant la République Centrafricaine, aux Hauts dirigeants du Fonds et à l’équipe Pays pour leur soutien indéfectible à l’assainissement de nos finances et à la modernisation de l’administration financière centrafricaine. Il convient de noter que le décaissement des ressources du Fonds Monétaire International est progressif sur les trois ans à venir et conditionné par l’exécution satisfaisante des conditionnalités à savoir : le niveau convenu des recettes intérieures ; l’exécution des dépenses envers les secteurs prioritaires ; la maîtrise des dépenses et limitation du solde budgétaire primaire au seuil fixé ; la suppression des subventions de l’Etat sur les produits pétroliers ; l’amélioration du climat des affaires et le respect de la procédure d’endettement public. Pour ce faire, a poursuivi le ministre Albert Besse, le gouvernement réaffirme son engagement à mettre en œuvre le programme défini dans le mémorandum de Politique Economique Financière et de respecter les critères qui se résume comme suit : Le respect de la discipline budgétaire c’est-à-dire que les dépenses de l’Etat doivent respecter les procédures édictées par les textes en vigueur ; le recours à des prêts concessionnels et surtout des dons. Par conséquent, a dit le ministre,« avant la signature de tout accord de financement, le Comité National de la Dette Publique (CNDP) doit d’abord examiner le dossier pour s’assurer de la concessionnalité du prêt ; la mobilisation accrue des recettes intérieures par l’élimination de la subvention de l’Etat sur les produits pétroliers et la modernisation des administrations financières. ;l’affectation des ressources aux couches vulnérables pour atténuer les effets de l’inflation due à l’ajustement des prix des produits pétroliers. Il s’agit notamment de la construction des infrastructures de base (routes, pistes rurales, écoles, hôpitaux, eau et assainissement) ; le paiement de la dette et non accumulation des arriérés tant extérieurs qu’intérieurs.

Mardi 3 Juillet 2012
Sébastien Lamba/ACAP
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