La rencontre d'une journée s'est entièrement déroulé à huis- clos, rassemblant les présidents Omar Bongo Ondimba (Gabon), Theodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou Nguesso (Congo) et François Bozizé (Centrafrique). Le Tchad, sixième Etat membre de la sous-région, a été représenté par son Premier ministre Youssouf Saleh Abbas.
La crise financière internationale a dominé les débats pendant cette rencontre. Les dirigeants de la sous-région ont demandé à la Commission de la CEMAC de convoquer courant février 2009 une rencontre sous-régionale regroupant les chefs des secteurs touchés par la crise et ceux des ministères des Etats membres en vue de proposer des mesures appropriées.
A la cérémonie de l'ouverture de ce sommet extraordinaire, en tant que le président exécutif de la CEMAC, le président centrafricain François Bozizé a indiqué que la prospérité des pays d'Afrique centrale est menacée par la crise financière internationale.
M. Bozizé a ajouté que ''si des mesures adéquates ne sont pas prises à temps, l'onde de choc de cette crise va se propager dans toute la sous-région d'Afrique centrale avec des effets sociaux désastreux''.
"Il est donc urgent que des recommandations pertinentes soient prises à l'issue de ce sommet pour contrer les conséquences de cette crise financière", a-t-il poursuivi.
Selon le communiqué final de la rencontre de Libreville, ce sommet a recommandé la tenue d'un audit de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC).
L'audit de la BEAC sollicité fait suite aux informations selon lesquelles les dirigeants de cette banque commune à six pays d'Afrique centrale auraient effectué des placements de fonds. Ces opérations effectuées en violation des statuts de la banque auraient occasionnées d'énormes pertes financières estimées à plus de 300 milliards de FCFA (528 millions d'euros).
L'audit permettra de "réexaminer les modalités internes de fonctionnement de celles-ci et de faire la lumière sur la façon dont les dites opérations de placement ont été conduites", indique le communiqué final du sommet.
Dans l'espace, toute opération de placement ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre. Les chefs d'Etat présents au sommet ont recommandé une amélioration de "la collaboration au sein de l'équipe dirigeante".
Le sommet de Libreville a décidé de créer un observatoire de suivi de l'environnement des affaires dans la zone CEMAC en vue d'améliorer l'attractivité de la sous-région et de renforcer la sécurité juridique et judiciaire des investissements. Il a par ailleurs instauré un comité de veille composé de la Commission de la CEMAC, la Banque des Etats de l'Afrique centrale, la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC), la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale ( BDEAC ) et les Etats membres.
La conférence a accordé une assistance financière de 8 milliards de FCFA (14 millions d'euros) à la Centrafrique reparti entre la BEAC et les Etats membres. La BEAC versera 3 milliards de FCFA (5,28 millions d'euros) contre 1 milliard pour chaque Etat. L'enveloppe aidera à réaliser en Centrafrique les opérations de Désarmement, démobilisation et réinsertion des anciens combattants (DDR) en vue de consolider la paix et le récent dialogue inclusif tenu à Bangui.
La crise financière internationale a dominé les débats pendant cette rencontre. Les dirigeants de la sous-région ont demandé à la Commission de la CEMAC de convoquer courant février 2009 une rencontre sous-régionale regroupant les chefs des secteurs touchés par la crise et ceux des ministères des Etats membres en vue de proposer des mesures appropriées.
A la cérémonie de l'ouverture de ce sommet extraordinaire, en tant que le président exécutif de la CEMAC, le président centrafricain François Bozizé a indiqué que la prospérité des pays d'Afrique centrale est menacée par la crise financière internationale.
M. Bozizé a ajouté que ''si des mesures adéquates ne sont pas prises à temps, l'onde de choc de cette crise va se propager dans toute la sous-région d'Afrique centrale avec des effets sociaux désastreux''.
"Il est donc urgent que des recommandations pertinentes soient prises à l'issue de ce sommet pour contrer les conséquences de cette crise financière", a-t-il poursuivi.
Selon le communiqué final de la rencontre de Libreville, ce sommet a recommandé la tenue d'un audit de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC).
L'audit de la BEAC sollicité fait suite aux informations selon lesquelles les dirigeants de cette banque commune à six pays d'Afrique centrale auraient effectué des placements de fonds. Ces opérations effectuées en violation des statuts de la banque auraient occasionnées d'énormes pertes financières estimées à plus de 300 milliards de FCFA (528 millions d'euros).
L'audit permettra de "réexaminer les modalités internes de fonctionnement de celles-ci et de faire la lumière sur la façon dont les dites opérations de placement ont été conduites", indique le communiqué final du sommet.
Dans l'espace, toute opération de placement ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre. Les chefs d'Etat présents au sommet ont recommandé une amélioration de "la collaboration au sein de l'équipe dirigeante".
Le sommet de Libreville a décidé de créer un observatoire de suivi de l'environnement des affaires dans la zone CEMAC en vue d'améliorer l'attractivité de la sous-région et de renforcer la sécurité juridique et judiciaire des investissements. Il a par ailleurs instauré un comité de veille composé de la Commission de la CEMAC, la Banque des Etats de l'Afrique centrale, la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC), la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale ( BDEAC ) et les Etats membres.
La conférence a accordé une assistance financière de 8 milliards de FCFA (14 millions d'euros) à la Centrafrique reparti entre la BEAC et les Etats membres. La BEAC versera 3 milliards de FCFA (5,28 millions d'euros) contre 1 milliard pour chaque Etat. L'enveloppe aidera à réaliser en Centrafrique les opérations de Désarmement, démobilisation et réinsertion des anciens combattants (DDR) en vue de consolider la paix et le récent dialogue inclusif tenu à Bangui.