Ce rendez-vous touristique compte au total 400 exposants qui feront découvrir à 100.000 visiteurs attendus, les potentialités du tourisme écologique.
Placé sous le thème "Tourisme et développement rural", cette édition qui durera du 25 au 28 septembre regroupe des pays tels que le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et le Burkina.
Au menu de cette 5e édition, il est prévu des expositions, des conférences et des excursions touristiques, des espaces de rencontres avec les décideurs politiques.
Pour le parrain de cette édition, le ministre de l'Environnement et du Cadre de vie, Salifou Ouédraogo, la 5e édition en retenant le thème de développement rural veut mettre en évidence le potentiel touristique naturel.
Affirmant que le milieu naturel offre le plus grand espace touristique avec le tourisme de vision, de chasse et de pêche, M. Ouédraogo a indiqué que l'existence de ce potentiel permet l'émergence d'infrastructures touristiques dans les zones les plus reculées, contribuant à la lutte contre l'exode rural et la pauvreté.
Le Burkina dispose de 3 millions d'hectares d'aires fauniques protégées dont 80% en milieu rural.
Le milieu rural qui tire aussi des dividendes avec les 15.000 emplois générés par les concessions de chasse, 160 tonnes de viande sauvage redistribuées aux habitants, la somme de 150 millions de F CFA est empochée par les populations riveraines.
Soulignant que le milieu rural mieux géré peut valoriser le tourisme qui, en retour enrichit son cadre, le parrain Ouédraogo a établi le lien entre tourisme, culture et nature pour un développement rural durable. "Il faut préserver l'environnement pour développer le tourisme sous toutes ses formes", a souligné M. Ouédraogo, soutenant que le Burkina a l'effectif le plus important en éléphants (environ 5.000 têtes) pour la sous-région ouest-africaine.
"Le potentiel forestier et faunique du Burkina ne peut être valorisé que si véritablement les acteurs du tourisme en font une préoccupation et mette cela au centre de leurs actions au quotidien", a-t-il conclu.
Persuadé que le tourisme indigène peut réussir, le chef du gouvernement Tertius Zongo qui a inauguré l'exposition du 5e SITHO a dit que son gouvernement fera ce qui en son pouvoir pour le promouvoir.
"Le Burkina est un pays à vocation de services et il faut apprendre à être professionnels où les Burkinabè peuvent offrir les meilleurs services au moindre coût", a-t-il fait remarquer, précisant que le tourisme est un des axes de cette orientation.
Le SITHO permet, a expliqué le Premier ministre, d'abord aux professionnels de comprendre qu'il faut une union (transporteurs, hôteliers, concessionnaires soient ensemble) et ensuite d'apprendre des autres, parce que c'est l'approche régionale et on ne peut pas se développer en vase clos.
"Le thème de cette édition permettra de voir comment le gouvernement va accompagner les régions", a-t-il indiqué, avant de préciser qu'il voit le gouvernement, les opérateurs économiques et les communautés locales se mettre ensemble pour faire du tourisme une option fondamentale pour le développement du Burkina.
Placé sous le thème "Tourisme et développement rural", cette édition qui durera du 25 au 28 septembre regroupe des pays tels que le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et le Burkina.
Au menu de cette 5e édition, il est prévu des expositions, des conférences et des excursions touristiques, des espaces de rencontres avec les décideurs politiques.
Pour le parrain de cette édition, le ministre de l'Environnement et du Cadre de vie, Salifou Ouédraogo, la 5e édition en retenant le thème de développement rural veut mettre en évidence le potentiel touristique naturel.
Affirmant que le milieu naturel offre le plus grand espace touristique avec le tourisme de vision, de chasse et de pêche, M. Ouédraogo a indiqué que l'existence de ce potentiel permet l'émergence d'infrastructures touristiques dans les zones les plus reculées, contribuant à la lutte contre l'exode rural et la pauvreté.
Le Burkina dispose de 3 millions d'hectares d'aires fauniques protégées dont 80% en milieu rural.
Le milieu rural qui tire aussi des dividendes avec les 15.000 emplois générés par les concessions de chasse, 160 tonnes de viande sauvage redistribuées aux habitants, la somme de 150 millions de F CFA est empochée par les populations riveraines.
Soulignant que le milieu rural mieux géré peut valoriser le tourisme qui, en retour enrichit son cadre, le parrain Ouédraogo a établi le lien entre tourisme, culture et nature pour un développement rural durable. "Il faut préserver l'environnement pour développer le tourisme sous toutes ses formes", a souligné M. Ouédraogo, soutenant que le Burkina a l'effectif le plus important en éléphants (environ 5.000 têtes) pour la sous-région ouest-africaine.
"Le potentiel forestier et faunique du Burkina ne peut être valorisé que si véritablement les acteurs du tourisme en font une préoccupation et mette cela au centre de leurs actions au quotidien", a-t-il conclu.
Persuadé que le tourisme indigène peut réussir, le chef du gouvernement Tertius Zongo qui a inauguré l'exposition du 5e SITHO a dit que son gouvernement fera ce qui en son pouvoir pour le promouvoir.
"Le Burkina est un pays à vocation de services et il faut apprendre à être professionnels où les Burkinabè peuvent offrir les meilleurs services au moindre coût", a-t-il fait remarquer, précisant que le tourisme est un des axes de cette orientation.
Le SITHO permet, a expliqué le Premier ministre, d'abord aux professionnels de comprendre qu'il faut une union (transporteurs, hôteliers, concessionnaires soient ensemble) et ensuite d'apprendre des autres, parce que c'est l'approche régionale et on ne peut pas se développer en vase clos.
"Le thème de cette édition permettra de voir comment le gouvernement va accompagner les régions", a-t-il indiqué, avant de préciser qu'il voit le gouvernement, les opérateurs économiques et les communautés locales se mettre ensemble pour faire du tourisme une option fondamentale pour le développement du Burkina.