
À travers ces moments, c'est toute la richesse d'une civilisation millénaire qui s'est révélée à moi.
Le temple Dongyue est situé dans l'arrondissement de Chaoyang à Beijing, à l'est de la Cité interdite. En passant la porte de ce temple taoïste, nous sommes d'abord intrigués par les caractères anciens, semblables à l'écriture ossécaille, affichés sur les portes. Puis, nous nous laissons guider par l'odeur des bâtons d'encens déposés par les fidèles.
Nous pénétrons ensuite dans une salle où sont rangées une série de statues grandeur nature en bois représentant Wuyue Dadi ainsi que d'autres figures et divinités taoïstes.
Enfin, notre attention se porte sur une exposition dédiée aux Jieqi, les vingt-quatre termes solaires, un système traditionnel de découpage du calendrier basé sur l'observation du Soleil, qui rythmait autrefois les activités agricoles et déterminait la date de nombreuses fêtes traditionnelles telles que Qingming. Les Jieqi illustrent l'harmonie subtile entre l'homme et la nature.
Architecture traditionnelle, philosophie taoïste et savoirs ancestraux se rejoignent ici pour enrichir notre connaissance de la culture chinoise.
Cette sensibilité au rythme du temps et aux changements naturels se retrouve également dans la vie quotidienne des Chinois, en particulier dans l'art du thé.
Peu après avoir quitté le temple, j'ai eu l'occasion de participer à une initiation à la préparation du thé en poudre.
La cérémonie du thé en poudre se pratique avec quatre éléments essentiels : un bol à thé, un fouet en bambou, une cuillère et du thé moulu finement.
On commence par réchauffer le bol avec de l'eau chaude. On y dépose ensuite une cuillerée de thé en poudre, à laquelle on ajoute un peu d'eau pour former une pâte épaisse. Après avoir complété le niveau d'eau, on fouette vigoureusement pour créer une mousse onctueuse.
La magie opère quand la cuillère trace des motifs délicats sur cette mousse, transformant chaque tasse en une œuvre éphémère : un rituel où précision et créativité se rencontrent.
Ce contraste délicat, où chaque geste ritualisé devient méditation et chaque tradition, un dialogue avec le temps, est sans doute ce qui rend cette culture si fascinante à découvrir.
Découvrir la Chine, c'est plonger dans un univers où chaque geste, chaque saveur, racontent une histoire millénaire.
(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Suzon Gaborieau et pas nécessairement celui de CGTN.)
Le temple Dongyue est situé dans l'arrondissement de Chaoyang à Beijing, à l'est de la Cité interdite. En passant la porte de ce temple taoïste, nous sommes d'abord intrigués par les caractères anciens, semblables à l'écriture ossécaille, affichés sur les portes. Puis, nous nous laissons guider par l'odeur des bâtons d'encens déposés par les fidèles.
Nous pénétrons ensuite dans une salle où sont rangées une série de statues grandeur nature en bois représentant Wuyue Dadi ainsi que d'autres figures et divinités taoïstes.
Enfin, notre attention se porte sur une exposition dédiée aux Jieqi, les vingt-quatre termes solaires, un système traditionnel de découpage du calendrier basé sur l'observation du Soleil, qui rythmait autrefois les activités agricoles et déterminait la date de nombreuses fêtes traditionnelles telles que Qingming. Les Jieqi illustrent l'harmonie subtile entre l'homme et la nature.
Architecture traditionnelle, philosophie taoïste et savoirs ancestraux se rejoignent ici pour enrichir notre connaissance de la culture chinoise.
Cette sensibilité au rythme du temps et aux changements naturels se retrouve également dans la vie quotidienne des Chinois, en particulier dans l'art du thé.
Peu après avoir quitté le temple, j'ai eu l'occasion de participer à une initiation à la préparation du thé en poudre.
La cérémonie du thé en poudre se pratique avec quatre éléments essentiels : un bol à thé, un fouet en bambou, une cuillère et du thé moulu finement.
On commence par réchauffer le bol avec de l'eau chaude. On y dépose ensuite une cuillerée de thé en poudre, à laquelle on ajoute un peu d'eau pour former une pâte épaisse. Après avoir complété le niveau d'eau, on fouette vigoureusement pour créer une mousse onctueuse.
La magie opère quand la cuillère trace des motifs délicats sur cette mousse, transformant chaque tasse en une œuvre éphémère : un rituel où précision et créativité se rencontrent.
Ce contraste délicat, où chaque geste ritualisé devient méditation et chaque tradition, un dialogue avec le temps, est sans doute ce qui rend cette culture si fascinante à découvrir.
Découvrir la Chine, c'est plonger dans un univers où chaque geste, chaque saveur, racontent une histoire millénaire.
(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Suzon Gaborieau et pas nécessairement celui de CGTN.)