"Il faut inverser des années de sous-investissement dans l'agriculture et changer les politiques qui ont accru les problèmes", a déclaré le secrétaire général lors d'une réunion de l'Assemblée générale sur la crise alimentaire et énergétique mondiale.
Ban Ki-moon a exhorté les Etats membres à accroître immédiatement l'aide publique afin de répondre aux besoins de ceux qui souffrent de la faim, à savoir au moins 800 millions de personnes, alors que l'accroissement de 50% du coût de la nourriture cette année menace d'augmenter ce chiffre de 100 millions de personnes supplémentaires.
Ban Ki-moon a salué une initiative annoncée par la Commission européenne visant à créer un nouveau fonds spécial de 1,5 milliard de dollars pour une réponse rapide à la crise alimentaire. Ce fonds viendra s'ajouter aux fonds de développement existants et sera coordonné avec le Groupe de travail des Nations Unies sur la crise alimentaire.
M. Ban a présenté à cet égard les principales propositions de ce Groupe regroupées dans un "Cadre d'action global", qu'il a décrit comme un "menu d'actions" qui doivent être adaptées aux besoins de chaque pays.
Parmi ces mesures, il a notamment évoqué l'accroissement de l'assistance alimentaire, alors que la part de l'aide publique dans ce domaine est passée de 18% il y a 20 ans à 3% aujourd'hui. Ban Ki-moon a souhaité que ce chiffre repasse à au moins 10%.
Il a appelé une fois de plus le G8 à "respecter l'engagement qu'ils ont pris en 2005 au sommet de Gleneagles". Ces derniers avaient promis de porter l'aide publique au développement à 50 milliards de dollars d'ici à 2010.
Il a aussi appelé à accroître la production alimentaire, en aidant notamment les 450 millions de petits agriculteurs sur lesquels comptent un tiers de la population mondiale.
Du point de vue commercial, il a appelé à la liberté des marchés, à la réduction des subventions agricoles dans les pays du G8, à la limitation des restrictions aux exportations alimentaires dans tous les pays.
Il a aussi invité les Etats à réévaluer leurs politiques d'incitation à la production de biocarburants.
Ban Ki-moon a exhorté les Etats membres à accroître immédiatement l'aide publique afin de répondre aux besoins de ceux qui souffrent de la faim, à savoir au moins 800 millions de personnes, alors que l'accroissement de 50% du coût de la nourriture cette année menace d'augmenter ce chiffre de 100 millions de personnes supplémentaires.
Ban Ki-moon a salué une initiative annoncée par la Commission européenne visant à créer un nouveau fonds spécial de 1,5 milliard de dollars pour une réponse rapide à la crise alimentaire. Ce fonds viendra s'ajouter aux fonds de développement existants et sera coordonné avec le Groupe de travail des Nations Unies sur la crise alimentaire.
M. Ban a présenté à cet égard les principales propositions de ce Groupe regroupées dans un "Cadre d'action global", qu'il a décrit comme un "menu d'actions" qui doivent être adaptées aux besoins de chaque pays.
Parmi ces mesures, il a notamment évoqué l'accroissement de l'assistance alimentaire, alors que la part de l'aide publique dans ce domaine est passée de 18% il y a 20 ans à 3% aujourd'hui. Ban Ki-moon a souhaité que ce chiffre repasse à au moins 10%.
Il a appelé une fois de plus le G8 à "respecter l'engagement qu'ils ont pris en 2005 au sommet de Gleneagles". Ces derniers avaient promis de porter l'aide publique au développement à 50 milliards de dollars d'ici à 2010.
Il a aussi appelé à accroître la production alimentaire, en aidant notamment les 450 millions de petits agriculteurs sur lesquels comptent un tiers de la population mondiale.
Du point de vue commercial, il a appelé à la liberté des marchés, à la réduction des subventions agricoles dans les pays du G8, à la limitation des restrictions aux exportations alimentaires dans tous les pays.
Il a aussi invité les Etats à réévaluer leurs politiques d'incitation à la production de biocarburants.