Cet atelier de vulgarisation a pour importance de sensibiliser et d’informer les acteurs du secteur industriel, notamment les départements ministériels et le secteur privé, sur le nouveau cadre légal opérationnel et les opportunités qu’il présente.
Le ministre Thierry-Patrick Akoloza a souligné que la République centrafricaine, bien qu’étant arrivée tardivement dans le processus d’industrialisation, dispose d’abondantes richesses en ressources naturelles et minérales qui méritent d’être transformées. Malheureusement, il reste le pays le moins industrialisé de la sous-région après plus d’un demi-cercle.
« Depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, la RCA ne dispose que d’un document formel de politique industrielle, des orientations dans des différents documents de politique nationale, à l’exemple du document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP1 et 2) et du plan de relèvement et de consolidation de la paix en République centrafricaine (RCPCA) », a-t-il indiqué.
Selon le membre du gouvernement, la présente loi peut être rendue possible grâce à la contribution de différents représentants des institutions participant à cet atelier de vulgarisation, car il ne s’agit pas de produire, mais d’être compétitif pour espérer tirer profit des marchés de plus en plus ouverts et concurrentiels, avec la quatrième révolution qui vient d’être lancée autour de la zone de libre-échange continentale africaine.
Notons que la Loi régissant le secteur industriel en République centrafricaine a été promulguée en date du 26 juin 2024. Elle ne permettra pas à toute personne qui veut investir dans le pays de se munir des textes juridiques leur favorisant d’œuvrer librement dans ce secteur.