Ces personnes ont fui les hostilités du 2 février dernier pour trouver refuge dans la ville de Bouar, distante de 140 km, a indiqué le président de la Délégation spéciale auprès de la ville de Bouar, Lazare Nambena.
Un recensement est en cours en vue d'une assistance humanitaire en faveur de ces déplacés en provenance de Bocaranga, Bohong et Nièm-yéléwa et fuyant les exactions des hommes armés aux ordre du chef rebelle Sidiki, a précisé Lazare Nambéna, ajoutant que les déplacés sont venus différemment et hébergés chez l'habitant.
Joint au téléphone, Blaise Zari, un des déplacés, a précisé que sa famille et lui sont logés depuis le 4 février dernier chez son collègue au quartier Dorival, dans le 5è groupement de Bouar.
« Depuis que nous sommes arrivés ici à Bouar, ni les autorités locales, ni personne d'autre n’est venu vers nous pour nous demander des renseignements. Nous avons tout perdu dans ce conflit. Je ne sais pas ce que je vais faire pour l’avenir de mes enfants », se plaint Merline Sorobana, qui a perdu son époux lors des échauffourées de Bocaranga et se trouve aujourd’hui déplacée avec ses 7 enfants à charge.
Lazare Nambena a reconnu l’impuissance des autorités locales de Bouar vis-à-vis de ces déplacés, mais a confirmé que certaines organisations humanitaires sont entrain de recenser les déplacés internes afin de leur porter assistance dans les jours qui suivent.
Aucun contact n'était possible, vendredi 10 février, avec les responsables des ONG basées à Bouar pour plus d’informations.
En rappel, la ville de Bocaranga a fait l’objet, le 02 février dernier, d’une attaque attribuée à des hommes armés appartenant au groupe du chef rebelle Sidiki et qui a fait officiellement plus d’une dizaine de morts et de nombreux déplacés.
Un recensement est en cours en vue d'une assistance humanitaire en faveur de ces déplacés en provenance de Bocaranga, Bohong et Nièm-yéléwa et fuyant les exactions des hommes armés aux ordre du chef rebelle Sidiki, a précisé Lazare Nambéna, ajoutant que les déplacés sont venus différemment et hébergés chez l'habitant.
Joint au téléphone, Blaise Zari, un des déplacés, a précisé que sa famille et lui sont logés depuis le 4 février dernier chez son collègue au quartier Dorival, dans le 5è groupement de Bouar.
« Depuis que nous sommes arrivés ici à Bouar, ni les autorités locales, ni personne d'autre n’est venu vers nous pour nous demander des renseignements. Nous avons tout perdu dans ce conflit. Je ne sais pas ce que je vais faire pour l’avenir de mes enfants », se plaint Merline Sorobana, qui a perdu son époux lors des échauffourées de Bocaranga et se trouve aujourd’hui déplacée avec ses 7 enfants à charge.
Lazare Nambena a reconnu l’impuissance des autorités locales de Bouar vis-à-vis de ces déplacés, mais a confirmé que certaines organisations humanitaires sont entrain de recenser les déplacés internes afin de leur porter assistance dans les jours qui suivent.
Aucun contact n'était possible, vendredi 10 février, avec les responsables des ONG basées à Bouar pour plus d’informations.
En rappel, la ville de Bocaranga a fait l’objet, le 02 février dernier, d’une attaque attribuée à des hommes armés appartenant au groupe du chef rebelle Sidiki et qui a fait officiellement plus d’une dizaine de morts et de nombreux déplacés.