Au cours du cérémonial d’investiture, le Secrétaire général du Fpp, M. Albert Alain Andjinbgo Ndjanga a précédé à la remise symbolique des clés du siège du parti, du Règlement intérieur, du statut, du Manifeste qu parti, entre autres, au Président Alexandre Philippe Goumba.
« Tous ces attributs vous confèrent désormais la qualité de Président légal et légitime du Front patriotique pour le progrès jusqu’au prochain congrès, conformément aux dispositions des Statut et Règlement intérieur du parti », a déclaré le Secrétaire Général.
« En prenant la Direction du Comité central du Fpp, je me suis fixé pour mission de favoriser l’émergence d’un véritable cadre de concertation et de réflexion sur les avenirs possibles de la République Centrafricaine », a déclaré le président Alexandre Philippe Goumba dans son discours.
Selon le président du Fpp, « la mission des partis politiques est de concourir à l’exercice du pouvoir par la voix démocratique, mais également par l’éducation et la formation des citoyens à travers un engagement républicain, plutôt que de dépenser toute leur énergie et leurs ressources pour des affrontements dont les tenants et les aboutissants relèvent davantage de l’intérêt personnel au mépris des populations ».
Pour lui, « il faut qu’il y’ait un compromis entre les hommes politiques sur certaines valeurs républicaines sacrosaintes qui, quelles que soient les circonstances, doivent être placées au-dessus des intérêts particuliers ou partisans, que sont l’intérêt national avant tout, à savoir l’armée nationale et l’administration, qui doivent être au-dessus ».
Il a par ailleurs rappelé au présidents fédéraux, les moments difficiles qu’a connus le Fpp avec sa suspension par le ministère de l’intérieur, confirmée par le Tribunal administratif en juillet 2007, ainsi la décision du Conseil d’Etat qui a réhabilité le parti le 16 mai 2008.
Il a en outre expliqué qu’avec la reprise des activités politiques, et en sa qualité de membre de l’Union des autres partis (Uap), le Fpp a pu désigner un cadre pour représenter le représenter au cours du prochain Dialogue politique inclusif.
Les présidents fédéraux, dans leur déclaration, ont quant à eux réaffirmé leur « indéfectible attachement » au président Alexandre Philippe Goumba et ont demandé au gouvernement de protéger le logo originel du parti et de faire respecter le verdict du Conseil d’Etat, par le groupe dissident.
Il convient de rappeler que M. Alexandre Philippe Goumba, a été élu Président du Fpp au cours du 1er Congrès extraordinaire du parti, tenu du 07 au 09 juillet 2006 à Bangui, pour succéder à son père, le président fondateur du parti, le Professeur Abel Goumba qui s’est retiré du parti après sa nomination à la tête du Conseil national de Médiature.
Cette élection de M. Alexandre Philippe Goumba a suscité des réactions et créé la division au sein du parti. Car certains cadres du parti qui voyaient en ce choix, les germes d'un système dynastique ou monarchique.
Il a fallu la décision du Conseil d’Etat, le 16 mai 2008, reconnaissant la légitimité et la légalité de la procédure de l’élection pour mettre fin à cette querelle.
« Tous ces attributs vous confèrent désormais la qualité de Président légal et légitime du Front patriotique pour le progrès jusqu’au prochain congrès, conformément aux dispositions des Statut et Règlement intérieur du parti », a déclaré le Secrétaire Général.
« En prenant la Direction du Comité central du Fpp, je me suis fixé pour mission de favoriser l’émergence d’un véritable cadre de concertation et de réflexion sur les avenirs possibles de la République Centrafricaine », a déclaré le président Alexandre Philippe Goumba dans son discours.
Selon le président du Fpp, « la mission des partis politiques est de concourir à l’exercice du pouvoir par la voix démocratique, mais également par l’éducation et la formation des citoyens à travers un engagement républicain, plutôt que de dépenser toute leur énergie et leurs ressources pour des affrontements dont les tenants et les aboutissants relèvent davantage de l’intérêt personnel au mépris des populations ».
Pour lui, « il faut qu’il y’ait un compromis entre les hommes politiques sur certaines valeurs républicaines sacrosaintes qui, quelles que soient les circonstances, doivent être placées au-dessus des intérêts particuliers ou partisans, que sont l’intérêt national avant tout, à savoir l’armée nationale et l’administration, qui doivent être au-dessus ».
Il a par ailleurs rappelé au présidents fédéraux, les moments difficiles qu’a connus le Fpp avec sa suspension par le ministère de l’intérieur, confirmée par le Tribunal administratif en juillet 2007, ainsi la décision du Conseil d’Etat qui a réhabilité le parti le 16 mai 2008.
Il a en outre expliqué qu’avec la reprise des activités politiques, et en sa qualité de membre de l’Union des autres partis (Uap), le Fpp a pu désigner un cadre pour représenter le représenter au cours du prochain Dialogue politique inclusif.
Les présidents fédéraux, dans leur déclaration, ont quant à eux réaffirmé leur « indéfectible attachement » au président Alexandre Philippe Goumba et ont demandé au gouvernement de protéger le logo originel du parti et de faire respecter le verdict du Conseil d’Etat, par le groupe dissident.
Il convient de rappeler que M. Alexandre Philippe Goumba, a été élu Président du Fpp au cours du 1er Congrès extraordinaire du parti, tenu du 07 au 09 juillet 2006 à Bangui, pour succéder à son père, le président fondateur du parti, le Professeur Abel Goumba qui s’est retiré du parti après sa nomination à la tête du Conseil national de Médiature.
Cette élection de M. Alexandre Philippe Goumba a suscité des réactions et créé la division au sein du parti. Car certains cadres du parti qui voyaient en ce choix, les germes d'un système dynastique ou monarchique.
Il a fallu la décision du Conseil d’Etat, le 16 mai 2008, reconnaissant la légitimité et la légalité de la procédure de l’élection pour mettre fin à cette querelle.